Délinquance en baisse, usurpation d'identité du prince Albert, fausse alerte à la bombe au CHPG..., la Sûreté publique revient sur les affaires résolues à Monaco en 2018

Au cours de la cérémonie de vœux, Richard Marangoni, directeur de la Sûreté publique a tiré un bilan positif de l'année écoulée à Monaco avant de revenir sur les affaires les plus marquantes.

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Thibaut Parat Publié le 23/01/2019 à 11:35, mis à jour le 23/01/2019 à 09:04
« Ce bilan est celui d’un corps loyal et dévoué », a confié Richard Marangoni au prince Albert II, au ministre d’État, Serge Telle, et au conseiller de gouvernement-ministre de l’Intérieur, Patrice Cellario. Photo Cyril Dodergny

Les (longs) discours des cérémonies de vœux sont, bien souvent, prompts au bilan de l’année écoulée. Et Richard Marangoni, directeur de la Sûreté publique, n’a pas dérogé à cette tradition. Dévoilant ainsi pléthore de chiffres quant à l’activité de ses services en 2018.

"La délinquance a de nouveau diminué au cours de l’exercice 2018, a-t-il présenté au souverain. Ces résultats, au fil des années, pourraient paraître normaux, évidents, voire faciles. Or, il n’est ni normal, ni évident, ni facile d’obtenir de tels chiffres. Ce n’est pas normal car dans le contexte international actuel, additionné à l’évolution inquiétante de la société, peu de pays au monde affiche de tels résultats. Ce n’est pas évident car cela résulte d’une remise en question au quotidien, d’une adaptation permanente aux nouvelles formes de délinquance."

"Des milliers
de jours de récupération"

Pour le patron de la police monégasque, c’est aussi le résultat du plan sûreté 2020. Mais aussi, dit-il, d’un "attachement viscéral" à la personne du prince et aux institutions locales. Et, forcément, d’un corps qui ne compte pas ses heures. Au point de cumuler "plusieurs milliers de jours de récupération".

Richard Marangoni a, également, pris le temps de présenter quelques affaires marquantes de l’année 2018, notamment sur le plan judiciaire.

Une action internationale 
contre les faux princes

Rappelant les faits des multiples escroqueries aux faux princes, dont nous avions fait écho dans nos colonnes, le directeur de la Sûreté publique a évoqué "une bande criminelle très organisée qui usurpe l’identité de proches de notre souverain [et du prince Albert-II lui-même, ndlr]", tentant de soutirer une coquette somme d’argent.

>> RELIRE. Un faux prince Albert tente d'arnaquer une journaliste.

>>RELIRE. Ils se font passer pour le prince Albert de Monaco pour soutirer de l'argent à des chefs d'entreprise.

"Sous l’autorité du parquet général, nous avons fait une action internationale pour identifier ces malfaiteurs qui utilisent des moyens techniques et informatiques très sophistiqués". Une sensibilisation plus poussée à ce type d’escroquerie va être largement diffusée et un groupe de cybercriminalité va être créé.

Fausse alerte
à la bombe au CHPG

En juin 2018, "le centre hospitalier Princesse-Grace était destinataire de deux appels malveillants, indiquant à la standardiste qu’une bombe était prête à exploser dans l’établissement, évoquant peut-être un acte terroriste. Une fouille complète de l’hôpital ne révélait rien de particulier."

L’auteur de l’appel a, depuis, été authentifié puis appréhendé.

Interpellation d’un ressortissant tchétchène

Sous le coup d’un mandat d’arrêt international, un ressortissant tchétchène, défavorablement connu des services de police francais, a été interpellé en mai 2018 à Monaco. Encore un beau coup des policiers locaux.

Un membre des Pink Panthers prochainement jugé à Monaco

"Au mois d’août 2018, un ressortissant serbe et membre du célèbre gang des Pink Panthers, auteur présumé de l’attaque à main armée d’une bijouterie en 2007 en Principauté, a été interpellé et sera prochainement jugé par le tribunal criminel de Monaco", a conclu Richard Marangoni.

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Monaco-Matin

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