Découvrez les locaux provisoires de la Sûreté publique à Monaco en 5 photos

Une centaine de policiers monégasques investissent à partir de ce lundi matin le bâtiment provisoire érigé en cinq mois et demi, face au stade Louis-II. C’est là que le public est désormais accueilli s’il veut déposer plainte.

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Thibaut Parat Publié le 24/10/2022 à 11:10, mis à jour le 24/10/2022 à 11:10
Le nouveau bâtiment provisoire en bois mesure 19 mètres de hauteur. Il est démontable. Photo Dylan Meiffret

L’immeuble a poussé en cinq mois et demi entre le stade Louis-II et le siège de la SBM Offshore. Une prouesse dans le milieu du bâtiment, au regard de la surface de 2500m².

"Un bâtiment traditionnel, cela aurait mis trois fois plus de temps", assure Romain Marcel, chef de pôle à la Direction des Travaux publics, maîtrise d’ouvrage pour ce chantier. Car cette construction, justement, n’a rien de traditionnel puisque composée de 126 modules en bois, assemblés en usine à Lyon et acheminés de nuit jusqu’en Principauté par convoi exceptionnel.

Restait, tel un jeu de briques, à assembler le tout, tout en cohabitant avec la circulation dense de Fontvieille et les événements sportifs du stade voisin.

Vides lors de notre visite, ce vendredi, ces locaux seront occupés dès la fin de la semaine par une centaine d’agents opérationnels de la Sûreté publique. Une délocalisation décidée par l’exécutif, pour un coût de 7 millions d’euros, en raison des fortes nuisances subies par ces mêmes personnels qui devaient cohabiter avec le chantier de surélévation de la rue Suffren-Reymond.

1. Le déménagement

Toute la semaine, une centaine d'agents de la Sûreté publique vont investir ces nouveaux locaux, en face du stade Louis-II. Photo Dylan Meiffret.

Amorcé avant le week-end, le déménagement des agents de la Sûreté publique doit se poursuivre jour et nuit toute cette semaine. Une centaine de policiers appartenant à des services opérationnels sont attendus dans ce nouveau bâtiment de trois étages - provisoire, rappelons-le, le temps de la restructuration et de la surélévation des locaux historiques de la rue Suffren-Reymond - : police judiciaire, section du contentieux judiciaire des transports., Unité de préservation du cadre de vie.

2. Le nouveau bâtiment

Ce bâtiment de 19 mètres de hauteur est couvert par une garantie décennale. "On peut ainsi le démonter et le réutiliser ailleurs pour d’autres usages", explique Romain Marcel. Ce que n’exclut pas, d’ailleurs, le gouvernement princier. À l’usage, le bâtiment a été conçu pour durer un demi-siècle.

3. Le public est accueilli à cette nouvelle adresse

Le public qui souhaite déposer plainte doit désormais se rendre à la nouvelle adresse de la Sûreté publique, 2 avenue Albert-II. Photo Dylan Meiffret.

Depuis ce matin, pour aller déposer une plainte/main courante, être auditionné à la Sûreté publique, les visiteurs doivent se rendre à l’accueil de ce nouveau bâtiment, situé au 2 avenue Albert-II, sous le portique côté ouest.

Une exception horaire, toutefois: cette nuit, entre 18h30 et 8h30, l’accueil se fera dans les locaux de la rue Suffren-Reymond.

4. Les cellules de rétention 

Les cellules de rétention ont également été délocalisés dans ce nouveau bâtiment. Photo Dylan Meiffret.

Si le Centre de supervision et commandement opérationnel, où sont répercutées toutes les images des caméras de vidéosurveillance du pays, demeure le seul service à rester dans les locaux rue Suffren-Reymond, les cellules de rétention, elles, ont été transférées dans le nouveau bâti.

"Comme les modules en bois où se trouvent les bureaux, les cellules ont été fabriquées en amont. Il a fallu, toutefois, opérer des renforcements", détaille Romain Marcel. Ce vendredi, les ouvriers donnaient un dernier coup de peinture noire.

5. Des caméras thermiques pour prévenir les incendies

Cinq caméras thermiques sont disposés en haut du portique qui soutient les 126 modules en bois composant le bâtiment. Photo Dylan Meiffret.

Avec une ossature en bois durable, issu de forêts certifiés, cet immeuble provisoire est, naturellement, plus vulnérable aux flammes. En plus des habituelles normes de sécurité incendie, l’imposant portique qui soutient les 126 modules et enjambe l’avenue des Castelans est équipé de cinq caméras thermiques.

Celles-ci évaluent, en direct, la température des véhicules circulant sous le bâtiment. Si une température de plus de 200°C est mesurée, l’alerte est donnée.

Si celle-ci excède 350 degrés, une cloche sonne et un déluge d’eau s’abat dans l’une des cinq zones où le véhicule identifié brûle. Rapide et efficace.

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Monaco-Matin

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