Début de galère pour les

Au lendemain du coup de mer qui a ravagé la plage du Larvotto, sur place l'heure était encore au constat, au déblai et au rangement. Mais aussi aux premières craintes quant à l'indemnisation

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Publié le 01/11/2018 à 05:07, mis à jour le 01/11/2018 à 05:08
Toutes les activités ont été interrompues suite au coup de mer. Personne ne sait quand tout rentrera dans l'ordre, car en plus des dégâts, il va falloir composer avec les assurances. Et le combat pour les sinistrés ne fait que commencer.
Toutes les activités ont été interrompues suite au coup de mer. Personne ne sait quand tout rentrera dans l'ordre, car en plus des dégâts, il va falloir composer avec les assurances. Et le combat pour les sinistrés ne fait que commencer.

La tempête qui s'est abattue sur la Côte d'Azur dans la nuit de lundi à mardi a fait d'énormes dégâts sur la plage du Larvotto. Il faudra du temps pour que cet endroit de la Principauté retrouve son cadre et son calme originel. Au bord de mer, dans les différents établissements, on s'active encore pour tout nettoyer et ranger. Les sinistrés ne sont malheureusement pas encore au bout de leur peine. Le combat avec les assurances ne fait que commencer, puisque l'état de catastrophe naturelle n'existe pas en Principauté. Chacun devra donc composer avec son assureur selon les termes de son propre contrat.

« Qu'on en finisse rapidement »

Les sols sont encore boueux et les débris et le mobilier s'amoncellent aux abords des différentes enseignes. Une journée n'aura pas été suffisante pour tout débarrasser et nettoyer, malgré les aides apportées par l'Administration des Domaines. « Il y avait beaucoup à faire, mais les Domaines nous ont envoyé des équipes de nettoyage de la SMA pour qu'on en finisse le plus rapidement possible », explique Lo Iacono, responsable du Glacier Mullot depuis sept ans.

Rien de tel ne s'était encore produit sur la plage du Larvotto. L'établissement déplore pour l'instant la perte de deux réfrigérateurs d'une valeur de 2 000 euros chacun. Mais la responsable craint que les dommages augmentent avec le temps.

« On aura des mauvaises surprises »

« Pour l'instant le matériel fonctionne, mais qui nous dit qu'en avril prochain, lorsque nous allons rouvrir, il en sera de même. Il y a des endroits inaccessibles dans l'établissement avec le sel et la stagnation de l'eau, on aura peut-être de mauvaise surprise. On attend la venue de l'expert et j'espère qu'il pourra faire quelque chose pour nous ». Les dégâts sont encore inestimables et le doute plane quant à l'indemnisation de ces derniers.

Au Neptune, Michael et Cindy Battaglio les responsables craignent le pire. L'inquiétude et la désolation se lisent sur leur visage. « Nous avons réussi à sauver du mobilier, mais nous avons perdu tout l'alimentaire et nous sommes encore incertains concernant la partie mécanique », regrette le responsable qui, en plus de voir son restaurant et sa terrasse dévastés, doit aussi commencer à se battre pour l'indemnisation.

« On est vraiment dans le flou »

« Je suis au téléphone sans arrêt. Mon assurance m'a dit que si mon restaurant avait pris la foudre et qu'il y avait eu des dégâts, j'aurais été remboursé. Mais apparemment, pour un coup de mer, ça ne marche pas comme ça. On est vraiment dans le flou et on espère du soutien. Parce que je pense que cette tempête va nous coûter énormément, malheureusement. »

Et comme si le coup de mer ne suffisait pas, dimanche matin, Michael et Cindy Battaglio ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu'une énorme canalisation avait endommagé l'espace extérieur de leur restaurant.

Partout, sur la plage du Larvotto, les activités ont été interrompues et les sinistrés craignent une nouvelle tempête. Hier soir, la région était placée en vigilance orange. Cependant, si le phénomène venait à se répéter, des barrières de protection ont désormais été installées (lire ci-dessous).

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