Dans la petite délégation qui visite les locaux pratiquement terminés, Armand Oliviero se fait discret. Ancien brocanteur et tapissier-décorateur à Tende, c'est pourtant lui qui a fourni la quasi-totalité des vieux meubles à coût modique.
« Je leur en ai vendu vingt camions ! », s'exclame-t-il, non sans avoir jeté au préalable un œil appuyé à la nouvelle apparence de chacun d'entre eux. L'histoire veut également qu'Armand Oliviero, originaire de Menton, ait passé quatre ou cinq étés à la Causega, quand il avait une dizaine d'années. Dans le cadre des jolies colonies de vacances.
« Je me souviens qu'il y avait des lavoirs dehors. Et une petite cabane où l'on faisait du théâtre, évoque-t-il. J'ai aussi vu construire une maquette de la Causega. 57 ans plus tard, je suis venu voir le château. Hasard de la vie : en partant, je suis tombé sur la maquette en question balancée dans des déblais ! »
Un modèle qui a aussi pu s'offrir une seconde vie.
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