Dans l'agitation des stands, deux heures avant le départ

Avant que les bolides ne fassent chauffer la gomme, c'est l'un des endroits prisés pour observer les derniers réglages des écuries et peut-être apercevoir quelques people…

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Thibaut Parat Publié le 30/05/2016 à 05:14, mis à jour le 30/05/2016 à 05:14
Dans les stands, les écuries procèdent aux derniers réglages sur les Formule 1.
Dans les stands, les écuries procèdent aux derniers réglages sur les Formule 1. Jean-François Ottonello

Deux heures avant la bataille du rail tant attendue, dans l'allée des stands détrempée, on se bouscule pour apercevoir l'ombre d'un pilote, avant qu'il ne fasse chauffer la gomme pour de bon. « Il n'y en a pas un seul ! », se désespère le jeune Elliott. Pour ce fan de Lewis Hamilton, venu tout droit de Portsmouth, il faudra se contenter du barouf des écuries.

Ici, les mécanos font rugir les pistolets pneumatiques pour s'entraîner en vue des soixante-dix-huit tours à venir. Là, les ingénieurs, visages fermés, élaborent sans doute une stratégie pour contrer la fine pluie qui s'abat sur l'asphalte de la Principauté. Et puis, il y a ces dizaines de caméras qui enchaînent les directs pour meubler, en attendant la furia sur la piste.

Cet ultime moment avant la course, c'est aussi l'occasion de traquer les people. Jamais les derniers pour se pavaner sur la pitlane, à quelques minutes du départ. Alors, on toise chaque entrée des stands. À l'affût de la moindre agitation hystérique. Prêt à mitrailler la célébrité sous tous les angles. Mais justement, rien à se mettre sous la dent. ça ne se bouscule pas au portillon. On se demande alors si les caprices de la météo ont refroidi nos stars ? Ou bien s'ils ont plié bagages en même temps que le Festival de Cannes ?

Une première pour Tony Parker

Et puis soudain, l'éclaircie dans la grisaille. Tony Parker est dans la place. La méga star NBA et idole du basket français, en vacances forcées depuis son élimination en playoff, a fait le déplacement. Veste floquée « Renault Sport ». Sourire communicatif. D'un pas franc, il enjambe la barrière de l'antre de Renault. Quelques échanges avec le staff technique qui lui met un volant entre les mains. Pas aussi à l'aise qu'avec la balle orange, le T.P.

Tout juste a-t-on le temps de lui arracher quelques mots laconiques - « C'est mon premier Grand Prix, c'est juste génial » - qu'il file en direction de la piste, pour rejoindre son paternel. Plus loin, on croisera même Michel Cymes, présentateur du Magazine de la santé, en pleine discussion avec Thierry Boutsen, ancien pilote franco-belge.

13 h 15. La sécurité des stands nous invite gentiment à déguerpir pour laisser la place aux médecins et autres hommes de l'ombre. Petit à petit, tout se vide. Le calme reprend ses droits. Les écuries sont dans les starting-blocks. Au loin, en s'éloignant du centre névralgique du circuit, on entend les Formule 1 rugir pour s'aligner sur la grille de départ. Tout le monde court rejoindre son siège ou sa place dans un spot prisé, s'attendant à de la casse dans le premier virage de Sainte-Dévote.

Il n'en sera rien… à cet endroit...

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