
Hier, premier des trois jours du congrès de l'Union des syndicats de Monaco à l'Espace Léo-Ferré. Au programme : le rapport de la direction et la défense des droits et libertés.
Congrès de l'Union des Syndicats : tous solidaires
Le 11/04 à 05h18 MàJ 11/04 à 05h18C'est un rendez-vous qui marque la vie syndicale de Monaco une fois tous les trois ans. Le congrès de l'Union des syndicats de Monaco a ouvert hier, à l'Espace Léo-Ferré, cette 34e édition qui a rassemblé 150 personnes. Et autant de participants venus exprimer et défendre les droits des salariés.
« Solidarité et action »
En tribune, devant ses camarades, André Thibault, membre de l'Union des retraités de Monaco et du Comité fédéral de l'USM, a souligné qu'il s'agit d'approcher le « parlement » pour avancer en matière de droit du travail et social.
« La politique à Monaco, c'est interdit dans nos statuts. Mais on a le droit de penser des choses et les dire. » À propos du programme du président du Conseil national Stéphane Valeri, André Thibault note : « On n'y trouve pas de contenu "politique sociale". Si Monaco est un pays social, on oublie souvent de dire que les avantages sont pour les nationaux. Pour les salariés venus d'ailleurs, c'est ce qui manque et qui motive très largement nos revendications. Nous devons contribuer à faire évoluer le droit social. Et pour cela, nous adresser au parlement qui vote les lois. »
Car les représentants des syndicats parlent à l'unisson. Grégory, de la SMEG note « la spirale infernale dans l'évolution de nos métiers et la manière dont on les pratique, y compris avec notre accord tacite, ce qui se démontre dans la flexibilité du travail par exemple. On nous demande aujourd'hui d'adapter nos vies personnelles à nos vies professionnelles. Il faut lutter contre cette dynamique. »
Soutien aux cheminots de France
Pasquale Filippone, du Syndicat du bâtiment, insiste sur la solidarité et l'action pour lutter contre l'esprit individualiste grandissant. C'est ainsi qu'il annonce le soutien aux cheminots en France. « Nous verserons un montant qui reste à définir pour compenser les jours de grève. »
Dans la salle Léo-Ferré, on applaudit.
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