Concurrents ou pas ?

Dimanche 28 mai, il faudra encore se couper en deux.

Article réservé aux abonnés
Publié le 03/05/2017 à 05:21, mis à jour le 03/05/2017 à 05:21
Fleur Pellerin, la présidente de Cannes Séries, David Lisnard et l'équipe de la série Engrenage, lors du lancement de ce nouveau festival.
Fleur Pellerin, la présidente de Cannes Séries, David Lisnard et l'équipe de la série Engrenage, lors du lancement de ce nouveau festival. Gilles Traverso

Dimanche 28 mai, il faudra encore se couper en deux. Les deux plus gros événements de l'année sur la Côte d'Azur se dérouleront à nouveau le même jour. Impossible de faire autrement, semble-t-il.

Le Festival international du film débute le deuxième mercredi de mai et se termine dix jours plus tard ; le Grand Prix de Monaco se dispute le dimanche de la quatrième semaine de mai, entamée ou pas. Faites le calcul : sauf exception, les deux temps forts ont lieu en même temps, au grand dam des taxis, hôtels, restaurants, traiteurs et autres loueurs, totalement dépassés par la demande. Et il est visiblement impossible de bouger l'une ou l'autre date. Fin mai, donc, Monaco et Cannes se livrent traditionnellement une concurrence en terme d'événementiel et de fréquentation touristique.

Et voilà que vient s'ajouter cette guéguerre des festivals de séries télé.

Alors, Monaco et Cannes, concurrents ou pas ? « Oui, nous sommes concurrents, assume Guillaume Rose, le directeur du Tourisme et des Congrès de Monaco. Mais nous sommes différents. Cannes a une plus grande capacité hôtelière, accueille de très gros événements professionnels, attire un tourisme surtout français. Monaco propose des événements haut de gamme, internationaux, des concepts uniques, nécessitant des services et des infrastructures de très grande qualité, et se positionne sur le marché du tourisme international. »

Donc, si Monaco et Cannes peuvent paraître concurrents, ils ne sont pas rivaux. Chacun a ses marchés spécifiques. Sauf que l'arrivée de Cannes Séries, en s'attaquant frontalement au Festival de télévision de Monte-Carlo, change la donne.

« Cannes ne vient pas seulement rivaliser avec notre festival de télévision mais se pose clairement en concurrent de la Principauté, estime Laurent Puons. C'est mauvais pour l'image du pays. » Une attaque à laquelle David Lisnard répond succinctement, via son service de presse : « D'une part, le MipTV existe depuis 1965. D'autre part, il n'y a aucun problème avec Monaco, nous travaillons en bonne entente, nos opérations sont différentes et complémentaires. »

En somme, tout va très bien…

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.