Comme un avant-goût d'aventure au stade Rondelli

Les vérifications des véhicules participant au rallye Africa Eco Race se déroulent jusqu'à ce soir. C'est l'occasion de s'approcher des motos ou camions qui s'élancent de Monaco demain

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N.H.-F. Publié le 29/12/2018 à 05:03, mis à jour le 29/12/2018 à 05:03
Jean-François Ottonello

Une série de tout-terrain, alignés les uns à côté des autres. D'immenses camions sont venus se garer juste à côté. Le campanin et la vieille ville de Menton se détachent en arrière-plan. C'était hier après-midi, au stade Rondelli. Tous ces véhicules s'apprêtent à participer à la onzième édition du rallye Africa Eco Race, qui s'élance demain de Monaco(1). En attendant le départ, les vérifications administratives et techniques se déroulent, jusqu'à ce soir, à Menton. C'est la dernière étape avant de prendre la route. Mais pas la moins importante, pour la centaine de motos, 4x4 et autres camions en lice.

Sécurité, aventure

« On vérifie que tous les véhicules qui vont faire partie de la caravane, de course, de presse, d'assistance, de l'organisation sont aux normes », explique Thierry Scharff, chargé de communication. Il y a une partie administrative - passeports, assurances - et technique, notamment au niveau de la sécurité. Pour les participants, il s'agit également de récupérer les systèmes de suivi par satellite, le fameux roadbook, véritable feuille de route du rallye, les GPS qui comprennent un " klaxon interactif " permettant notamment à une voiture de prévenir qu'elle va dépasser une moto… « On met l'accent sur la sécurité », reprend Thierry Scharff. C'est l'un des maîtres mots de cette course. « C'est un rallye de passionnés pour les passionnés, dit-il encore. C'est avant tout l'aventure en toute sécurité, l'entraide, l'aventure avec un grand A ». Parmi les participants, « beaucoup de gentlemen driver », « surtout des pilotes amateurs » mais « très éclairés ». Avec « quelques professionnels ».

« L'esprit des anciennes courses »

Et certaines personnalités ont beaucoup de bouteille. Pierre Lartigue, par exemple, que l'on croise au pied de l'un des gros camions. Avec ses trois Paris-Dakar au compteur, il est le team manager de Shinozuka Challenge, tandem Catherine Derousseaux - Kenjiro Shinozuka, ce dernier ayant également remporté le Paris-Dakar.

Pierre Lartigue est venu pour les vérifications, évidemment, mais aussi pour « le contact avec les autres concurrents ». Car « sur ce type de rallye, c'est l'esprit des anciennes courses automobiles ». Exemples : « Au bivouac, quand il manque un outil ou une pièce, on s'aide », dit-il.

Preuve de cette ouverture d'esprit, les vérifications sont ouvertes au public, de 9 à 17 heures aujourd'hui encore. Une manière de jeter un œil sur les véhicules qui s'apprêtent à parcourir 6 000 kilomètres de piste jusqu'à Dakar.

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Monaco-Matin

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