Comme le lièvre et la tortue...

Gagner, les pilotes du Grand Prix y pensent tous les jours.

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Mathilde Durand Publié le 26/05/2018 à 05:10, mis à jour le 26/05/2018 à 05:10
Sacrées championnes ou pas, elles gardent tout de même le sourire pendant la course.
Sacrées championnes ou pas, elles gardent tout de même le sourire pendant la course. Cyril Dodergny

Gagner, les pilotes du Grand Prix y pensent tous les jours. Au MGP Live, les visiteurs aussi rêvent de triomphe. Chaque jour, sur le stand Red Bull, la personne ayant effectué le meilleur temps du simulateur et du Pit Stop Challenge gagne le droit de visiter la pit lane.

Pour être certaines de remporter le gros lot, nous avons pensé stratégie. L'esprit de vainqueur, nous l'avons. Sarah conduira bien, et moi, je conduirai vite. Reste à savoir qui de nous deux passera la ligne d'arrivée virtuelle en première.

Fast and (un peu trop) Furious

Une fois installées, nous agrippons le volant, prêtes pour le départ. Sarah privilégiera la pédale de frein. De mon côté, je commence à faire ronronner mon moteur. « Faites bien attention à ne pas toucher les autres voitures ; sinon vous serez sanctionnées », nous dit-on. J'écoute d'une oreille. La course peut démarrer.

Élancée à une vitesse folle, ma voiture se heurte rapidement à celle de mes adversaires. C'est un beau bazar. Je fonce, ignorant les autres bolides. Ma voiture part en tête à queue, finit dans les rails de sécurité ; et à peine ai-je passé le virage du Casino que mon écran se fige. « Tu as été disqualifiée », m'explique-t-on. Oups…

La prudence

l'emporte

De son côté, Sarah roule avec prudence. Avant chaque virage, son pied vient caresser la pédale de frein. Anticiper, c'est la bonne technique pour éviter de finir dans le décor. Le dangereux virage de Sainte-Dévote ne lui fait pas peur, et en quelques secondes, l'obstacle est franchi.

Dans la ligne droite du tunnel, son bolide prend de la vitesse. « J'en ai même un peu trop pris », avoue-t-elle. À la chicane du port, elle a tiré tout droit pour grappiller un peu de temps. Ça sera 2 secondes de pénalité pour cette petite triche.

La ligne d'arrivée enfin franchie, nous pouvons enfin souffler et faire le bilan.

Pour ce qui est de la technique « brutale », le résultat n'est pas vraiment celui escompté… Disqualifiée, ma course ne s'est pas aussi bien passée que prévu. Rouler vite n'est pas vraiment la bonne solution pour finir première.

Du côté de la stratégie « prudence », le constat est tout à fait différent. 1'38'' pour la course de Sarah : « Un temps tout à fait honorable », confie l'animateur du stand. Pour gagner, mieux vaut prendre son temps donc.

Une chose est sûre, tout vient à point à qui sait… rouler.

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