« Cela fait une trentaine d'années qu'on travaille par hélicoptère. C'est une vitrine au niveau international, une vraie fierté. Un service unique au monde. » Eric Simoncini, responsable de projet à RTE, n'extrapole pas.
À y regarder de plus près, il semble qu'en effet, RTE, par l'intermédiaire de son service de travaux héliportés soit à la pointe.
Réalisées toute en maîtrise et en rapidité, les interventions au Super Puma sont impressionnantes. L'hélico arrive, le pylône attaché, flottant dans les airs. Deux cordes l'accompagnent. Elles sont attrapées par les chargés de travaux, au sol, qui stabilisent le pylône. Les hommes échangent des indications avec le pilote. Environ cinq minutes suffisent. Le pylône est posé. Et le Super Puma repart.
Habituellement, RTE utilise des hélicoptères issus de sa propre flotte. Mais depuis un crash mortel survenu en mai dernier en Norvège d'un hélicoptère du même modèle (EC 225), l'Agence européenne de sécurité aérienne a interdit l'usage de ces hélicoptères jusqu'à nouvel ordre. Car il semblerait que l'origine du problème soit technique.
C'est donc au Secours aérien français (SAF) que RTE loue ce Super Puma, d'un autre type, et par conséquent, autorisé à voler. Ces engins, conçus pour les besoins civils, peuvent transporter des charges lourdes de quatre tonnes.
commentaires