Comme les trois mousquetaires, ils sont quatre. Joseph Cohen, Robert Maggiori, Raphaël Zagury-Orly et Charlotte Casiraghi. Quatre mousquetaires de la pensée qui ont lancé hier la deuxième saison des Rencontres philosophiques de Monaco.
À raison d'une conférence par mois, le projet de Charlotte Casiraghi, qu'elle a imaginé et qu'elle préside, a su séduire en Principauté. Au cours de la dizaine de rendez-vous de la première saison, un public fidèle s'est forgé dans ses soirées où autour d'un philosophe invité, le discours se confronte et la parole se libère. L'année dernière, on parlait d'amour.
Cette année, ce sera le corps comme question centrale de la programmation. Un sujet débattu hier soir pour un premier acte, avec le philosophe Jean-Luc Marion, membre de l'Académie française et référence prestigieuse de sa discipline. « La philosophie nous aiguise à cette flexibilité de la pensée », écrivait Charlotte Casiraghi l'an dernier dans le Cahier des Rencontres. Avec ses mots finement aiguisés, elle s'est livrée hier, au sein de son quatuor, sur l'importance de son projet et de sa volonté « d'ancrer la philosophie à Monaco sur le long terme et de la faire vibrer au sein de ces ateliers ».
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