Moment d'émotion hier matin dans l'entrepôt de l'Automobile Club à Cap-d'Ail. Le Monégasque Charles Leclerc, qui s'apprête à courir pour la première fois en F2 au Grand Prix de Monaco, a rendu visite aux commissaires de piste venus chercher leurs équipements.
Le rendez-vous a été fixé à 8 h 30, route de La Turbie, avec Jean-Michel Matas. Une heure pour rencontrer ceux qui veille sur la sécurité de tous. « Nous sommes un peu les anges gardiens des pilotes », explique le commissaire général adjoint en charge du corps des commissaires. Nous étions très heureux d'accueillir Charles Leclerc en qui nous mettons tous nos espoirs. Entendre l'hymne monégasque grâce à lui serait un grand moment d'émotion pour les commissaires. »
Si Charles Leclerc poursuit sa fulgurante trajectoire, c'est peut-être aussi parce qu'outre la course, il se passionne pour tout ce qui touche l'automobile. « Il m'a posé beaucoup de questions. On sent réellement un vif intérêt de sa part pour la sécurité. »
« C'est aussi grâce à eux que nous pouvons courir »
Tout au long de la journée, Jean-Michel Matas a équipé quelque 580 commissaires de piste en gants, casque, combinaisons,... Un travail discret qui demande organisation et logistique sans faille que Charles Leclerc a ainsi pu découvrir. « J'ai été ravi de faire la connaissance des commissaires de piste. Ce sont des locaux, mais les pilotes ne les voient pas car ils restent la quasi-totalité de leur temps avec le team. C'est impressionnant de voir les différents types de matériel en fonction des courses. Pour le e-Prix par exemple, il faut des gants en caoutchouc extrêmement épais pour éviter l'électrocution. Les commissaires en chef ont, eux, des casques d'hélicoptère avec la radio intégrée dans le casque. »
Charles Leclerc a également saisi l'occasion de cette rencontre pour remercier les commissaires. « C'est aussi grâce à eux que nous pouvons courir. Il ne faut pas oublier qu'ils sont bénévoles. »
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