C'est un lieu de réflexion, de débats et d'analyse où l'on fige le temps pour mieux le décrypter. Ce samedi ainsi que le 22 octobre, le Palais de l'Europe accueille la 18e édition des Colloques de Menton « Penser notre temps ». Un rendez-vous incontournable autour de trois débats, d'un entretien et d'une dizaine d'intervenants. « L'objectif est de s'extraire de la vie quotidienne pour mieux comprendre le monde qui nous entoure (...) les colloques expliquent le "pourquoi " et pas seulement le "comment " », résume le député-maire, Jean-Claude Guibal.
L'occasion de mettre des mots sur les maux de notre époque.
Des experts éclairent sur l'actualité
Chaque année, intellectuels, scientifiques, journalistes ou écrivains échangent leurs opinions sur une question d'actualité. Ce samedi, une table ronde sur le thème « Le retour de la violence » confrontera Aldo Naouri, pédiatre et essayiste, Mémona Hintermann, journaliste et écrivain spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afghanistan, Gaston Kelman, écrivain, spécialiste du conflit ethnique, et Christophe Bourseiller, journaliste et écrivain spécialiste dans les mouvements minoritaires et les extrémismes politiques. Les ambitions de Daesh et ses conséquences, ou la menace terroriste dans le monde, seront bien sûr au cœur de la discussion.
Samedi 22 octobre, la séance sur « Le pape François et le Vatican » réunira des experts de la religion comme Bernard Lecomte, journaliste et écrivain, et Jean-François Colosimo, essayiste, éditeur, théologien et enseignant. Des personnalités qui ont tissé des liens au Vatican livreront des anecdotes comme les journalistes et écrivains Caroline Pigozzi et Christine Pedotti. Chacun tentera d'expliquer l'influence de ce premier pontife sud-américain et jésuite sur le monde actuel.
Les formats sont multiples
En plus des trois tables rondes, un grand entretien est proposé le samedi 22 octobre. René Guitton, éditeur, écrivain et essayiste, livrera son étude sur les grands courants religieux monothéistes, la philosophie, les systèmes de pensée entre l'Orient et l'Occident. Membre du réseau mondial d'experts de l'Alliance des civilisations des Nations Unies depuis 2006, il initiera le public à sa « quête de sens ».
Les thèmes sont accessibles à tous
« L'objectif, ce n'est pas de créer un rendez-vous avec des experts d'un thème qu'ils abordent avec un flot de notions compliquées», précise le député-maire. L'approche ne sera pas philosophique au sens technique du terme mais concrète.
Et pour s'assurer que le public suive au mieux le débat, les journalistes Nicolas Galup (Azur TV), Olivier Biscaye (Valeurs Actuelles Méditerranée, Azur TV et Public Sénat), Eric Néri (Nice-Matin) et Patrice Zehr (La Principauté et Le Marocain) animeront les échanges.
Par ailleurs, un concours portant sur l'un des thèmes débattus sera ouvert aux collégiens et lycéens.
Il offrira aux lauréats la possibilité d'assister aux séances des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale puis de visiter l'institution.
Des jeunes penseurs débatteront
Un vent de fraîcheur soufflera sur les débats. Ce samedi, la table ronde « Ils nous parlent du monde qui vient » invitera des intervenants tous trentenaires et journalistes : Eugénie Bastié, spécialiste des questions autour du féminisme Laetitia Strauch-Bonart, auteur d'un essai sur la pensée conservatrice aujourd'hui en France, Charles Consigny, conseiller auprès de l'observatoire de la justice pénale et vice-président de l'ascenseur social.
Ensemble, ils évoqueront notamment l'apparition des nouvelles technologies ou de la mondialisation et du regard qu'ils portent sur l'évolution de notre société dans le futur.
Le public peut participer
Dans la salle, on pourra simplement écouter les experts ou prendre part au sujet à la fin de chaque table ronde. À chacun son colloque !
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