En trente ans de carrière, le ténor vedette Roberto Alagna a fait beaucoup de choses : chanté dans des cabarets, à la Scala de Milan, au Metropolitan Opera de New-York, à l'Opéra de Paris, aux Chorégies d'Orange, interprété la Marseillaise devant la tribune officielle du 14-Juillet, enregistré le répertoire de Luis Mariano, créé un opéra composé par son frère (Le Dernier Jour d'un condamné, d'après Victor Hugo), réalisé un disque en dialecte sicilien, etc.
Mais il y a une chose qu'il n'a encore jamais faite : chanter le rôle de Rodolfo dans l'opéra de Verdi Luisa Miller.
Cela, il le fera aujourd'hui à Monaco, lors de l'interprétation en version de concert de cet ouvrage, accompagné par le Philharmonique sous la direction de Maurizio Benini.
Le couple répète d'arrache-pied à Monaco
A ses côtés, le rôle de Luisa sera interprété par la soprano polonaise Aleksandra Kurzak, qu'il a épousée il y a trois ans et avec laquelle il a une fille, une petite Malena.
Elle aussi chantera son rôle pour la première fois. Prenant les choses très au sérieux, ils sont arrivés en Principauté en début de semaine et répètent d'arrache-pied.
Amoureux dans la vie, Roberto et Aleksandra le seront sur scène. Leurs personnages scelleront dans la mort un amour impossible, en buvant un poison.
Tous deux ont récemment enregistré un disque qui fait partie des meilleures ventes du moment : les grands airs et duos d'amour des opéras de Puccini . Pourquoi ce disque, a-t-on demandé à Alagna ?
« Parce que nous sommes amoureux», a-t-il répondu.»
Tout est dit…
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