Accord signé pour collecter des déchets de soins

Des boîtes seront disponibles en pharmacie pour les particuliers en auto-traitement, de manière à stocker, chez eux, seringues et aiguilles avant leur collecte désormais sécurisée

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CEDRIC VERANY Publié le 29/09/2018 à 05:07, mis à jour le 29/09/2018 à 05:07
Didier Gamerdinger, conseiller de gouvernement-ministre des Affaires sociales et de la Santé, Timothée Perache, vice-président de Dastri, et Caroline Rougaignon-Vernin, présidente de l'ordre des pharmaciens, ont entériné cet accord hier après-midi.
Didier Gamerdinger, conseiller de gouvernement-ministre des Affaires sociales et de la Santé, Timothée Perache, vice-président de Dastri, et Caroline Rougaignon-Vernin, présidente de l'ordre des pharmaciens, ont entériné cet accord hier après-midi. Michael Alesi / Dir. Com.

Que faire des aiguilles, des micro-perfuseurs, des autotests ou encore des seringues qu'utilisent les particuliers en Principauté qui sont en auto-traitement ? Le gouvernement a choisi d'y répondre en mettant en place un nouveau service de proximité pour gérer ces déchets médicaux directement chez les particuliers.

C'est l'objet d'un accord signé hier après-midi au Ministère d'État pour lequel l'État s'engage à « assurer le tri et la prise en charge de ces déchets pour mettre en place une filière sûre et traçable », promet Didier Gamerdinger, conseiller de gouvernement-ministre des Affaires sociales et de la Santé.

Concrètement, des boîtes pour stocker ces déchets seront prochainement disponibles gratuitement en pharmacie pour permettre aux usagers, chez eux, de conserver ces déchets et de ramener les boîtes pleines en pharmacie.

Combler un manque

Ce service de proximité devrait toucher quelque 2 500 patients en auto-traitement en Principauté. Pour qui, avant cela, il n'y avait pas de protocole particulier pour se débarrasser d'une aiguille ou d'une seringue usagée, des déchets au potentiel dangereux.

« Le système était perfectible, c'est pourquoi nous avons choisi de proposer cette option simple et sécurisée », indique Didier Gamerdinger.

Les boîtes (aux contenants allant d'un demi-litre à deux litres) devraient être disponibles sous une quinzaine de jours dans l'ensemble des pharmacies de la Principauté, fédérées pour ce service entièrement gratuit, « qui prévient de potentiels risques sanitaires », continue Caroline Rougaignon-Vernin, présidente de l'ordre des pharmaciens de Monaco qui a rassemblé les professionnels dans ce projet.

Un service gratuit

Un projet pour lequel le gouvernement s'est adjoint les services de l'association française Dastri. C'est elle qui, depuis 2013 dans tout l'Hexagone, a les agréments pour fournir des boîtes sécurisées, récupérer les déchets et les détruire (par technique d'incinération ou de broyage). Un service gratuit car financé par la filière industrielle de santé productrice de dispositifs médicaux qui consacre un budget à la collecte et au recyclage de ces techniques.

En pratique, les équipes de Pacadem, mandatées par Dastri, viendront récupérer en Principauté les boîtes pleines de déchets, pour les traiter dans une usine agrémentée pour ce type de produits en région Paca. Les collectes devraient avoir lieu tous les trimestres.

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