Zvezdan Mitrovic (coach de Monaco) : « C'est dur à vivre, bien sûr.
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V. S. et F. P.Publié le 25/06/2018 à 05:15, mis à jour le 25/06/2018 à 05:16
Zvezdan Mitrovic
(coach de Monaco) :
« C'est dur à vivre, bien sûr. Après notre bon départ, Le Mans a haussé le niveau. On a subi trop de pertes de balle. On a perdu confiance. On a raté quelques ballons faciles dans le 2e quart-temps. On a encaissé des contre-attaques et on a perdu la confiance. Pendant trois saisons, je pense que nous avons pratiqué un bon basket. Certaines choses ne sont pas justes. Sur les matches 3 et 4, Le Mans shoote 64 lancers-francs, et nous 24. La différence est trop énorme. C'est difficile. Je veux féliciter Le Mans. On perd deux finales, en Champions League et en championnat, mais je suis fier du travail de mes joueurs toute la saison, qui ont pratiqué un beau basket et montré une belle image du club. Chaque année, durant ces trois saisons, il a fallu reconstruire l'équipe, les joueurs reçoivent des propositions, c'est normal. On a vécu de belles choses. Les gars ont joué avec un gros cœur. Cela n'a pas suffi pour le titre, cela s'est joué à très peu de choses. Il faut l'accepter même si la douleur est là ».
Romeo Travis
(capitaine du Mans) :
« J'étais plutôt en retrait au cours de la saison mais pour les playoffs il faut parfois qu'un leader sorte. Il fallait que je sois présent de cette manière, surtout au vu de la série. Maintenant, je veux rentrer chez moi, voir ma femme et ma maison [sourire]. Sur ce match, tout le monde a défendu vraiment dur. On a eu beaucoup de blessures cette saison mais on n'a pas lâché, on a continué à se battre. On a cherché à progresser et on a réussi à être champions. »
Eric Bartecheky
(coach du Mans) :
« Garder Monaco à 74 points avec un premier quart-temps aussi terrible, c'est une performance assez impressionnante de l'équipe. Il y a eu un caractère de révolte tout au long des playoffs. J'ai trouvé Monaco très agressif en début de match mais on a eu la bonne idée de ne pas s'affoler. On a résisté, on est revenu petit à petit et tout était possible. Pas facile, mais possible. Gagner facilement ? Ce serait moins stressant ! [sourire] On s'est imposé face aux trois premiers budgets de la division [Villeurbanne, Strasbourg et Monaco]. Antoine Eito est capable de mettre des gros shoots comme ça [à trois points], c'est assez significatif du combat de l'équipe cette année. »
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