
Après Monaco, la tournée Mobil’été PayByPhone s’arrête aujourd’hui à Roquebrune-Cap-Martin.
A Monaco, le succès de l'appli Pay by Phone pour payer son stationnement avec son smartphone
Le 20/08 à 10h00 MàJ 20/08 à 08h43Elle était ce lundi en Principauté et sera samedi à Roquebrune-Cap-Martin et dimanche à Menton... La Tournée Mobil’été PayByPhone explique comment utiliser son smartphone pour payer le stationnement en ville.
Une campagne de communication dans un style estival qui a séduit le public autant que le maire de Monaco.
"Ce système a été mis en place en décembre 2018 et déployé en cinq mois, explique Georges Marsan. C’est un service qui s’intègre dans le projet, plus vaste, de smart parkings outdoor qui sera ensuite étendu à tous les parkings de Monaco."
Voici la transition numérique qui entre en application et séduit déjà entre 10 et 15% des usagers. "C’est en forte croissance, notamment grâce aux étrangers qui sont habitués au Pay by phone", souligne Romain Druenne, charge de mission pour l’économie, les finances et la transition numérique.
La mairie de Monaco, qui gère une centaine d’horodateurs pour un millier de places de parking et collecte la recette du stationnement en ville, considère qu’elle a une carte à jouer dans la nouvelle offre numérique. Une gestion simplifiée, un traitement qui réduit considérablement le papier et un gain plus important à terme, notamment quand les horodateurs auront totalement disparu des trottoirs.
Pour lancer le Pay by phone, il a fallu mobiliser de nombreux fonctionnaires et agents de la commune. "Plusieurs services sont intervenus, note le maire. La police municipale, le service informatique, la communication, l’affichage... Nous avons même un chargé de mission spécialisé sur ce dossier."
10 à 15.000 euros l’horodateur
Et Georges Marsan envisage déjà la prochaine étape: "Le deuxième volet est de déployer, pour nos agents, des imprimantes miniaturisées. Aujourd’hui, la preuve de la verbalisation est sur le carnet à souche. La procédure est aujourd’hui extrêmement lourde. De trois volets, il n’en restera plus qu’un."
Aujourd’hui, la gestion des emplacements de parking est telle qu’elle coûte quasiment aussi cher en dépenses qu’elle ne rapporte! "En bénéfice net, le service ne rapporte pas de recettes, explique Romain Druenne. L’horodateur est là pour inciter les gens à bouger. Sinon, nous n’aurions que des voitures-tampons."
Saviez-vous que chaque horodateur représente un investissement de 10 à 15.000 euros, auquel s’ajoutent 1.000 euros par an pour moderniser l’appareil? Alors la suppression progressive des horodateurs, ce sont évidemment des recettes en plus.
Mais avant cette ultime étape, la mairie va moderniser les horodateurs en permettant le paiement par carte bancaire par « sans contact » sur trente-trois premiers appareils d’ici la fin de l’année, puis les soixante-cinq restants en 2020.
À terme, le service global, dans toute la principauté, devra concerner également les parkings publics. "Le numérique permettra également de connaître les places disponibles et de réserver un emplacement. Si on veut avoir de la fluidité, il faut un système équivalent en indoor."
Mais il faudra attendre certainement quelques années, considérant le parc de quelque 20 000 emplacements dans les parkings publics…
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