C’est une décision importante pour les jeunes familles et pour la commune, qui sollicite le département pour l’aider à réaliser des travaux pour une enveloppe globale de plus de 177.000 euros HT.
L’école de la ZAC Saint-Antoine va être utilisée pour accueillir les jeunes enfants de Maternelle. "La crèche était trop petite", explique le maire Xavier Beck. C’est en partant de ce constat qu’une opération de "relogement" en cascade permet d’optimiser les espaces.
"En libérant les locaux de la Maternelle actuelle, en rez-de-jardin du groupe scolaire André-Malraux, on crée une nouvelle crèche de 60 berceaux au lieu de 45 jusqu’à maintenant. Les locaux de la crèche actuelle permettront d’accueillir la salle des arts plastiques qui était au Victoria où ira s’installer le CCAS qui, lui, laisse deux appartements sociaux qui permettent de loger deux familles."
Pour rassurer Barbara Franch, élue de l’opposition Cap-d’Ail de demain, qui s’interrogeait lors du conseil municipal du 10 juin, au Château des Terrasses, sur les trajets des parents entre la ZAC frontalière de Monaco et l’avenue du 3-Septembre, le maire Xavier Beck a expliqué: "Il y aura exactement le même nombre de familles qui devra déposer un enfant dans un site et un autre. De plus, au lieu de trois, nous n’aurons plus que deux sites : Saint-Antoine et André-Malraux."
Pour aménager la nouvelle école maternelle, une enveloppe de 177.600 euros HT est nécessaire. Il s’agira, entre autres, de poser un sol souple et une aire de jeux (47.000 euros) et d’installer une climatisation réversible (35.000 euros).
"Ces travaux ayant vocation à transformer et à rénover un bâtiment scolaire au regard de la nouvelle occupation qui en sera faite, ils sont éligibles à une participation de l’État à travers une dotation de soutien à l’investissement local (DSIL)", a mentionné le maire au conseil municipal, en faisant lecture du projet de délibération. Ainsi, le solde pour la commune devrait être de 86.600 euros.
Le projet a été voté par l’ensemble des élus, sauf deux abstentions de l’opposition.
Pas d’augmentation d’impôts
Encore cette année, et comme les communes voisines de Beausoleil et de La Turbie, le maire a décidé de ne pas augmenter les impôts. Une décision qui a été votée à l’unanimité des élus présents.
"Ce n’est pas simplement lié à la crise sanitaire, explique le maire. Cela fait vingt-cinq ans que nous ne les augmentons pas. Nous aurons peut-être une année budgétaire difficile ; tout dépendra de l’accompagnement de l’État."
Et Xavier Beck de noter "la perte de redevances domaniales et autres". Pour encourager les commerces, le maire a décidé d’abandonner les redevances d’un trimestre et choisi de supprimer la redevance de voirie en 2020.
La commune aura certainement des recettes en moins en raison des droits de mutation qui pourraient être plus faibles. Toutefois, "il y aurait un semblant de reprise d’après les notaires", note le maire.
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