Marine de Carné-Trécesson sait que la participation aux élections européennes de dimanche risque d’être faible. Peut-être même très faible… « Le 25 mai 2014, nous avions fait 10 % de taux de participation », se rappelle l’ambassadrice.
Les circonstances étaient locales étaient les mêmes : c’était un dimanche de Fête des mères et de Grand Prix !
Depuis le milieu de la semaine, les salariés de l’ambassade et quelques bénévoles mettent en place le dispositif nécessaire pour accueillir les électeurs dans deux bureaux du 1, rue du Ténao entre 8 et 18 heures.
Et pour chaque bureau, il faut un président, un assesseur titulaire et supplément, un secrétaire et des personnes à l’accueil pour vérifier les identités, distribuer les enveloppes et les bulletins.
Sur quelque 5 000 inscrits, « beaucoup vont voter par procuration, explique Marine de Carné-Trecesson. Nous espérons faire mieux qu’en 2014. Mais il est vrai que les Français de Monaco se sentent aussi peut-être moins concernés par les Européennes.
Voter en France ou à Monaco ?
Évolution cette année, les Français n’ont plus la possibilité de voter et en France et à Monaco selon les différents scrutins. « Nous avons clarifié les choses. Les Français ont reçu trois lettres cet hiver pour les informer. Ceux qui n’ont pas répondu sont radiés des listes françaises. J’espère qu’il n’y aura pas trop de surprises. »
Particularité à Monaco : il n’y a pas de carte d’électeur.
Mais pour le reste, le vote reste le vote. Les électeurs
En principe, tout le monde reçoit chez soi, comme en France, les professions de foi des candidats. Sauf que cette année, parmi les 34 listes, certains n’ont imprimé ni affiche ni bulletins. Quand on n’est pas sûr de faire les 5 % de voix qui permettent d’être remboursé des frais engagés, chaque sous compte.
commentaires