"Cette fois-ci, pas de pansement sur une jambe de bois", plaisante Albert Croési. Mais le chargé de mission auprès du ministre d’État dans le cadre de l’opération Apolline se dit inquiet de la situation qui touche l’immeuble domanial Helios.
Champignons et autres moisissures
Depuis quelques mois, le bâtiment voisin des Jardins d’Apolline est aussi touché par des infiltrations d’eau dans les sols, champignons et autres moisissures sur les cloisons.
La décision prise par le gouvernement est aujourd’hui la suivante: les salles de bains des 65 appartements, soit la totalité de l’immeuble, vont être rénovées."Il faut reposer les baignoires et les douches qui ont mal été calées au départ et qui causent des infiltrations d’eau", explique Albert Croési.
Des relogements nécessaires
Pour tous les appartements aussi, il faut reprendre les joints des fenêtres, peu étanches en façade et qui ont laissé passer l’eau les jours de pluie.
Dans ce lot, 29 appartements sont à refaire plus largement. "Dans ces cas où on a décelé des chapes humides et des traces de moisi sur les cloisons, on reprend entièrement l’ouvrage. Il s’agit d’enlever le carrelage, revoir les chapes en béton et mettre les tuyaux à nu pour que le problème soit mis au sec."
Des interventions lourdes qui ont déjà démarré. Les appartements concernés sont refaits par bloc de cinq ou six. Avec l’espoir de voir disparaître les problèmes au premier trimestre 2019.
Une décision qui a contraint Albert Croési à conserver un volant de sept appartements, à l’Ouest de la Principauté, entièrement meublés, pour reloger par roulement les locataires de l’Helios, le temps de la réalisation de travaux dans leur bien – environ deux mois par appartement.
La SATRI à l'oeuvre
Et le chargé de mission confirme que ces travaux sont assumés par la société Satri, qui a bâti l’édifice. "À l’heure actuelle, la société Satri réalise à sa charge les travaux. Des travaux dictés par un expert en bâtiment qui a établi le cahier des charges, à la différence de ce qui a été fait pour Apolline, note Albert Croési. La chance, dans ce dossier, est que nous prenons le problème plus en amont que dans le dossier Apolline, et nous nous sommes mis bien plus vite à la tâche."
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