13.000 arbres ont été plantés par la mairie de Monaco depuis 2008

Après deux ans d'absence, l'opération "une naissance=un arbre" fait son grand retour à Monaco. Lancée depuis 2008, elle a permis de planter 13.000 arbres afin de reboiser les communes alentours mais aussi les zones touchées par les incendies.

Anne-Sophie Coursier Publié le 06/04/2023 à 14:14, mis à jour le 06/04/2023 à 10:23
Parents et enfants ayant eu un enfant déclaré à Monaco entre 2021 et 2022 étaient conviés à rejoindre au parc Princesse-Antoinette le maire Georges Marsan, et ses adjoints Marjorie Crovetto, Jacques Pastor et Chloé Boscagli Leclercq, afin de marquer symboliquement la 14e édition de l’opération "une naissance=un arbre". Photo Jean-François Ottonello

Les familles monégasques n’auraient manqué pour rien au monde ce rendez-vous fixé mardi en fin de matinée au parc Princesse Antoinette. Un arbre planté par la mairie de Monaco à l’occasion de la naissance de leur enfant reste un événement majeur dans une vie!

L’opération "une naissance=un arbre" voulue par la mairie de Monaco faisait en effet son grand retour après deux années d’absence liée à la crise sanitaire. Le maire, Georges Marsan, a symboliquement planté un olivier "symbole de force, de paix mais aussi de longévité", dans le parc avant de détailler le fond de l’opération.

L’initiative, née un premier janvier, perdure depuis 2007. Cette année-là, la mairie de Monaco, en collaboration avec les équipes de l’Office national des forêts, décidait que pour chaque enfant né en Principauté, elle planterait un arbre à proximité de Monaco. Soit une moyenne de 1.000 arbres par an.

L’objectif: reboiser les communes alentour mais également la haute vallée du Var après les terribles incendies survenus ces dernières années dans ces zones. Aussi, après avoir reboisé la forêt domaniale du Val Daluis, la mairie participe depuis l’an dernier au reboisement d’un îlot d’avenir* en forêt domaniale du Pali, dans la Vallée de l’Esteron. Depuis 2008, ce sont 13 000 arbres qui ont été plantés au total.


* Il s’agit d’un boisement où des expérimentations contrôlées sur le pin d’Alep sont menées, afin de connaître sa résistance et sa vulnérabilité dans des secteurs où il ne pousse pas naturellement, dans l’objectif d’anticiper le changement climatique.

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