1 000 personnes acclament les Puritains

En annonçant le triomphe des Puritains, on ne veut pas signaler qu'une vague d'austérité a déferlé sur la Principauté.

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André PEYREGNE Publié le 04/12/2017 à 05:04, mis à jour le 04/12/2017 à 05:04
Super production du célèbre opéra de Bellini, hier, sous forme de concert.
Super production du célèbre opéra de Bellini, hier, sous forme de concert. Cyril Dodergny

En annonçant le triomphe des Puritains, on ne veut pas signaler qu'une vague d'austérité a déferlé sur la Principauté. Au contraire. L'austérité n'est pas de mise en Principauté ! Ce qui a déferlé en vague, hier, sur la Principauté, c'est ce qu'il y a de plus beau, de plus vibrant, de plus exaltant, de plus envoûtant en matière de bel canto.

Hier était donné sous forme de concert, en l'Auditorium Rainier III, l'opéra de Bellini précisément intitulé les Puritains, c'est-à-dire sans décor ni costume. Les chanteurs apparaissant sur scène devant l'orchestre, avec leurs partitions, en tenue habituelle de concert.

L'ouvrage raconte une histoire d'amour impossible au temps de l'Angleterre puritaine du XVIIe siècle - mais une histoire qui finit bien après quelques épisodes de drame et de folie !

Les chanteurs que nous avons entendus étaient dignes de se produire dans les meilleurs festivals du monde : l'émouvante soprano Annick Massis, qui est la musique-même et qui étire à l'envi ses longs aigus soyeux ; la superbe basse Erwin Schrott, qui a été personnellement acclamée par toute la salle dès son premier air ; le baryton Gabriele Viviani, dont la voix héroïque a fait vibrer l'auditorium entier. Quant au ténor Celso Albelo, il tient du phénomène, chantant à pleine voix son fameux contre-fa de l'air de la vengeance - note qu'il s'offrit le luxe de redonner en bis sur l'extrême accord de l'opéra. Il faut l'appeler « Albelo canto » !

Au fond de la scène, le chœur de l'opéra faisait éclater le feu d'artifice de ses voix tandis que l'orchestre excellait sous la direction du jeune chef vénézuélien, Domingo Hindoyan. Mille personnes, à la fin, ont acclamé les « Puritains ». Le public, aussi, avait de la voix !

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