Des chauffeurs privés se sont rassemblés, ce mardi matin, à Saint-Laurent-du-Var pour dénoncer la précarité de leur métier.
Le point de rencontre? Devant la Chambre de métiers et de l’artisanat qui, au même moment, recevait les candidats à l’examen de VTC. Ils étaient, en milieu de matinée, une bonne cinquantaine à venir manifester leur mécontentement.
"Il y a trop de monde"
"Il y a trop de monde, le secteur est bouché. Le gouvernement est complice d’Uber parce qu’il veut des chauffeurs à chaque coin de rue. Ça nous met dans la précarité. Il n’y a pas de dentiste à tous les coins de rue", scande la présidente de l’union des VTC 06 et 83, Sabrina.
Chargé de communication de l’association, Florian enchaîne: "Tous les deux, trois mois arrivent des centaines de nouveaux chauffeurs. On ne peut plus vivre de notre métier, il n’y a pas assez à manger pour tout le monde."
"On est devenu moins cher que Lignes d'Azur"
Un chauffeur ajoute: "On est devenu moins cher que Lignes d’Azur." Leur requête? "Réguler le nombre de chauffeurs parce que l’accès au métier est trop facile, c’est la volonté des plateformes comme Uber d’en avoir plus. Pendant ce temps-là, on gagne la moitié du Smic horaire quand on lisse sur l’année."
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