Comment ces deux associations veulent unir leurs efforts pour venir en aide aux enfants vulnérables du Liban

Les représentants des deux associations reviennent tout juste d’un séjour au pays du Cèdre qui leur a permis de cibler des actions de soutien à l’égard d’enfants vulnérables

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Sony Ith Publié le 12/06/2019 à 09:45, mis à jour le 12/06/2019 à 10:26
Visite de l’Hôpital Rafik-Hariri, à Beyrouth. Photo DR

Le 20 avril dernier, l’association les Amis du Liban organisait une soirée caritative à l’Hôtel Hermitage , en vue de s’associer au programme "Dignité pour les femmes" soutenu par l’AMADE. Cette soirée a permis de mobiliser près de 160000 euros au bénéfice des deux associations qui ont ainsi souhaité mettre en commun leur énergie en faveur de l’Enfance.

En vue d’identifier les projets qui seront soutenus au Liban, les deux associations se sont rendues sur place du 30 mai au 4 juin, à la rencontre des partenaires de longue date de la Principauté et des Amis du Liban.

A Beyrouth, la délégation monégasque a visité les services d’oncologie pédiatrique et des grands prématurés de l’Hôpital Rafik-Hariri (avec lequel les Amis du Liban entretiennent depuis de longues années un partenariat), autour de l’accès des enfants les plus vulnérables à la santé.

Un moment de partage

En raison de la crise syrienne, le Liban accueille sur son territoire plus d’un million de réfugiés, soit près d’un quart de sa population. Un déplacement dans la plaine de la Bekaa, à la frontière syrienne, fut l’occasion de visiter le camp de réfugiés de Al Awde en compagnie de l’ONG URDA (Union of Relief and Development Association), spécialisée dans la prise en charge de ces situations d’urgence. Un moment de partage avec ces enfants, auxquels les Amis du Liban ont offert un repas et distribué des jouets.

Les activités conduites en faveur de la réinsertion des femmes et jeunes filles réfugiées étaient également au programme, avec la visite des ateliers de couture et de cuisine d’Aaramoun.

Le retour à Beyrouth fut l’occasion d’effectuer deux visites : du centre d’accueil de l’ONG INSAN (dont la mission est l’accueil et la défense des droits des enfants les plus vulnérables, au-delà de toute considération religieuse), et de l’école de Tahaddi, implantée au sein du bidonville de Hay el Gharbeh dans le quartier de Sabra et Chatila, un des quartiers les plus déshérités de la capitale.

Ont pris part à cette mission conjointe entre les deux associations monégasques, Bouran Hallani, présidente des Amis du Liban, Fanny Blanchelande, vice-présidente et Safia El Maqui, marraine de l’association, ainsi que Jérôme Froissart, secrétaire général de l’AMADE.

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