"Un certain nombre d’écoliers se sont mis à tousser": la poussière du chantier de l’hôtel des polices de Nice inquiète des parents, la Ville intervient
Les parents d’élèves et le corps enseignant des écoles Rothschild étaient inquiets. Pour les rassurer et limiter la poussière, la mairie a renforcé les dispositions sur le chantier.
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Axelle TruquetPublié le 10/06/2023 à 08:00, mis à jour le 09/06/2023 à 18:26
Des brumisateurs arrosent les opérations de démolition afin de limiter la poussière qui incommode élèves et enseignants de l’autre côté de la rue.(Photo Ax.T.)
Des brumisateurs arrosent les opérations de démolition afin de limiter la poussière qui incommode élèves et enseignants de l’autre côté de la rue. (Photo Ax.T.)
Il suffit de regarder les voitures stationnées le long de la rue Rothschild pour s’apercevoir qu’elles sont maculées de poussière. En cause: le chantier du futur hôtel des polices dans l’ex-hôpital Saint-Roch. S’il n’y avait que ça, ce ne serait guère embêtant. Le souci c’est qu’à côté, il y a un groupe scolaire.
"La semaine dernière, quand ils ont attaqué la démolition de l’ancien bâtiment où il y avait les soins dentaires, il y a eu énormément de poussière dans la cour de récréation nous ont raconté nos enfants, indique Julia Van Weel, présidente de l’association des parents d’élèves de Rothschild Mixte 2. Un certain nombre d’écoliers se sont mis à tousser. Immédiatement les responsables de l’établissement ont fait remonter le problème à la mairie."
Un brumisateur réparé
Pierre Fiori, conseiller municipal délégué aux bâtiments communaux et subdélégué aux travaux dans les écoles, confirme: "Les services municipaux ont été alertés le 26 mai. Grâce à cette remontée d’information, ils ont constaté un dysfonctionnement sur un brumisateur. Il a été réparé et un deuxième a été positionné sur le chantier. Cela permet de limiter les envolées de poussière."
"Nous avons l’impression que ça a bien amélioré la situation, se réjouit la maman qui prend la parole au nom des familles. De l’avis de nombreux parents, il y a moins d’enfants qui sont incommodés et moins de poussière dans la cour."
En principe, les choses devraient rentrer dans l’ordre rapidement. "Les services municipaux nous ont dit que l’opération de démolition devait durer deux semaines", poursuit la présidente de l’association.
Des analyses rassurantes
Des interrogations persistent tout de même. "Nous aimerions connaître la nature de la poussière. Nous serions rassurés si des analyses étaient effectuées afin de savoir si elles ne contiennent pas de plomb ou autre élément dangereux", confie Julia Van Weel.
Et Pierre Fiori de tenter d’apaiser les inquiétudes: "Le chantier a été contrôlé en amont. Lorsqu’il y a de l’amiante, la décontamination est effectuée en amont. Ici, le bâtiment de la rue Pierre-Dévoluy n’en contenait pas, il n’y a pas de risque et des vérifications sont menées régulièrement. Par ailleurs, un diagnostic plomb avait été réalisé, les quantités étaient très faibles et un déplombage avait été fait. Dans le même ordre d’idée, on n’en retrouve pas non plus dans la poussière."
Pour répondre aux éventuelles questions des parents et enseignants, une réunion va leur être proposée dans les jours à venir par la Ville de Nice.
Une bonne couche de poussière recouvre les voitures même au bout de la rue Rothschild. (Photo Ax.T.)AXELLE TRUQUET / Nice Matin.Malgré les brumisateurs, de la poussière vole encore, mais moins qu’avant. (Photo Ax.T.)Des brumisateurs arrosent les opérations de démolition afin de limiter la poussière qui incommode élèves et enseignants de l’autre côté de la rue. (Photo Ax.T.)AXELLE TRUQUET / Nice Matin.
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