En fond du début de la présentation de la saison culturelle estivale de la Direction des affaires culturelles, hier, des notes d'orgue. Pour cause, une bonne partie de l'agenda culturel estival va être remplie par la 11e édition du Festival international d'orgue de Monaco, du 26 juin au 21 août. Un autre temps fort de cet été, c'est le Théâtre du Fort Antoine, du 11 juillet au 15 août. Les deux événements se sont dévoilés à l'auditorium Rainier-III. Une manière de « souligner le brio » des équipes de la Direction des affaires culturelles, selon Patrice Cellario, le conseiller de gouvernement - ministre de l'intérieur.
Le 11e festival international d'orgue de Monaco
C'est comme ça tous les dimanches de festival. À 17 heures, des notes d'orgue résonnent dans la cathédrale de Monaco. L'événement met en valeur l'instrument, et permet d'en appréhender toutes les facettes. De quoi satisfaire, donc, les amateurs comme ceux qui veulent découvrir le genre - tout est gratuit.
Il y aura d'abord, le 26 juin, un hommage à René Saorgin, l'organiste de la cathédrale de Monaco pendant plus de vingt ans. Plus tard, Yves Castagnet interprétera des œuvres des symphonistes français. Luc Antonini fera découvrir ou redécouvrir Bach et L'héritage romantique. Avec David Titterington, une soirée sera consacrée à la musique anglaise de la fin du XIXe siècle et d'après…
L'ultime concert, avec Hans-Ola Ericsson, se concentrera sur la « création musicale au féminin ». Le monde de l'orgue étant « très masculin », précise Olivier Vernet, l'organiste de la cathédrale de Monaco, en charge de la programmation du festival.
46 ans de Théâtre du Fort Antoine
En juillet et en août, le Fort Antoine va permettre de voyager. Parce que le thème de cette année, c'est « L'homme en quête ». Et parce que les pièces de théâtre jouées là vont permettre de parcourir le monde. Fugue, de Samuel Achache, se déroulera du Pôle Sud. Mon traître, d'après deux ouvrages de Sorj Chalandon, reviendra sur le conflit en Irlande du Nord, en évoquant l'histoire « d'un ami qui est devenu traître », dit Jo Bulitt, le directeur du Théâtre du Fort Antoine.
Il sera aussi question des Russie de Staline et d'Ivan le Terrible avec la pièce du même nom, avec une ambiance rappelant le monde orthodoxe, de l'Iran avec Count To One, où les personnages raconteront des poèmes d'Omar Khayyam et travailleront l'argile…
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