3 raisons d'aller voir "Une histoire d'amour", la nouvelle pièce de théâtre d'Alexis Michalik qui passe par passe par Monaco, Cannes, Grasse, Fréjus et Marseille

La création d’Alexis Michalik, l’homme fort du théâtre contemporain, Molière 2020 de la mise en scène pour cette pièce, passe par Monaco, Cannes, Grasse, Fréjus et Marseille.

Article réservé aux abonnés
Amélie Maurette Publié le 18/01/2022 à 12:26, mis à jour le 18/01/2022 à 14:03
Juliette Delacroix et Marie-Camille Soyer. Photo François Fonty

C’est une histoire d’amour. De désir d’enfant, de maladie, de crise, de famille. Une histoire universelle qui fait pleurer et rire, imaginée par la nouvelle coqueluche du théâtre français, Alexis Michalik, à qui l’on doit entre autres les multi-récompensés Le Porteur d’histoire et Edmond.

Une histoire où l’on danse aussi, à travers un de ses personnages qui se glisse dans des pas signés par la médiatique Fauve Hautot… Passionnée par son rôle de Katia, l’une des protagonistes de cette Histoire d’amour, la comédienne Juliette Delacroix nous l’a présentée.

On a retenu au moins trois bonnes raisons d’y aller.

1. Pour le brio d’Alexis Michalik

"Je n’avais pas prévu de travailler avec lui, on était amis et on parlait plus de cuisine et de voyage que de théâtre. Et puis à l’été 2019, il venait d’écrire cette pièce à la suite d’une rupture amoureuse, on était en vacances chez lui et il nous l’a fait lire. On était tous bouleversés. J’ai d’abord fait la lecture du rôle de la petite fille puis il m’a demandé de faire celui de Katia… a s’est passé comme ça. Travailler avec Alexis Michalik, c’est magnifique. Ses textes sont sublimes, ses mises en scène sont passionnantes. Le décor bouge en même temps que l’on joue, c’est nous qui déplaçons les canapés, les chaises…"

2. Parce que c’est un mélo qui fait rire

"C’est plutôt un mélodrame qu’une tragédie. Les retours que l’on a, c’est que la pièce fait rire autant que pleurer. Elle est un peu hors catégorie. Elle est triste, le sujet est triste, une séparation, un cancer, un enfant qui va devoir trouver avec qui poursuivre sa vie… Mais il est traité avec tellement d’humanité et va chercher quelque chose chez chacun. Le rapport à l’amour, à l’enfance, à l’homosexualité, à la mort, aux frères et sœurs… Ce n’est pas un drame, sinon nos vies sont des drames! Ce n’est pas parce que le sujet est dur qu’on en ressort plombé, au contraire, cette pièce donne un élan de vie. Elle parle de l’éphémère de la vie et de la force de l’amour qui peut tout sauver. C’est presque thérapeutique! C’est une manière d’exalter les sentiments, on en a tous besoin en ce moment: il y a la Covid, mais il y a aussi l’humain!"

3. Parce qu’il n’y a pas de tête d’affiche

"C’est un peu l’une des marques de fabrique d’Alexis, dans toutes ses pièces, il n’y a jamais eu de tête d’affiche, ce sont toujours des troupes. Il dit que c’est pour la disponibilité des comédiens déjà, parce qu’une tête d’affiche va venir un mois alors qu’un autre comédien va se jeter corps et âme dans le projet. Moi, ça fait 150 fois que je joue la pièce et je ne m’en lasse pas! Tous les rôles ont une importance phare. Alexis met en avant le théâtre, l’histoire et, quelque part, comme on ne connaît pas ses personnages, ses comédiens, on oublie et on est pleinement avec le rôle de Justine, de Katia. Je pense que c’est un peu ce qui manque au cinéma français aujourd’hui, aussi, qui est dans une course à la tête d’affiche… Jean Dujardin quand on l’a vu 150 fois dans des rôles, on sait que c’est Jean Dujardin! (rires)"

Infos pratiques

Une histoire d'amour, avec Juliette Delacroix, Clément Aubert, Pauline Bression, Marie-Camille Soyer et, en alternance Lior Chabbat et Léontine d’Oncieu. à partir de 12 ans.

> Jeudi 20 janvier, à 20h30. Théâtre Princesse Grace, à Monaco. Tarifs: de 25 à 35 e, réduit de 17 à 24 e.

> Vendredi 21 et samedi 22 janvier, à 20h. Théâtre de Grasse. Tarifs: de 19 à 38 e.

> Dimanche 23 janvier, à 18h. Palais des Festivals, à Cannes. Tarifs: 30 et 36 e, réduit de 15 à 33 e.

> Samedi 26 mars, à 20h30. Théâtre Le Forum, à Fréjus. Tarifs: de 14 à 27 e.

> Du 20 au 24 avril, à l’Odéon à Marseille.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.