A ceux qui espéraient voir sur la Côte d'Azur le fameux short à carreaux de Stan Wawrinka -celui là-même qu'il portait lors de sa consécration Porte d'Auteuil-, il faudra repasser.
La tenue du natif de Lausanne a intégré depuis juin 2015 le musée de la Fédération française de tennis : « Il faut changer quand même de temps en temps », s'amuse le Suisse.
Peu superstitieux, le quatrième joueur mondial n'a pas cherché à décortiquer son jour de gloire décroché sur le Philippe-Chatrier, face à Djokovic : « J'ai juste vu quelques résumés et je jouais plutôt bien. Mais actuellement Novak (Djokovic) est clairement au-dessus des autres. »
«J’ai été moyen bon»
Un constat logique au vu du gouffre qui sépare le Serbe des autres et donc de Wawrinka.
Mais le médaillé d'or des Jeux de Pékin en double (2008) souffle surtout la satisfaction depuis quelques jours. Renouer avec la poussière orange, c'est comme rentrer au bercail après un exil forcé sur des terres moins dociles : « C'est une surface que j'apprécie énormément. Je m'entraîne bien pour l'instant et les conditions sont idéales à Monte-Carlo. »
Un tournoi où son patronyme est coché au palmarès depuis 2014 et son succès aux dépens de Federer. Et surtout un préalable aux échéances estivales : « Mon but est de décrocher le Masters (les huit meilleurs joueurs de la saison y participent à Londres). Il faut aller chercher des points partout. »
D'autant que les premiers mois de 2016 ont montré un « Stanimal » ambivalent : « J'ai été moyen bon, sourit-il. Le très bon, c'est de gagner deux titres (dont l'ATP 500 de Dubaï), le moyen ce sont les Etats-Unis (2 victoires, 2 défaites à Miami et Indian Wells) et l'Open d'Australie (8e de finale). »
Opposé à l'Allemand Kohlschreiber (28e mondial) en fin de matinée, celui qui vient de fêter ses 31 ans pourrait retrouver Gilles Simon en huitièmes.
On verra si le Suisse est ponctuel.
commentaires