Ah mais moi je l'attends. Si on peut faire une photo… » L'homme qui prononce cette phrase se tient devant la volée de marches qui mène au Musée Océanographique de Monaco, hier sur les coups de midi. Il a compris qu'un visiteur assez particulier allait rentrer dans l'enceinte du bâtiment. Dans quelques minutes, Novak Djokovic doit arriver. Pendant ce temps, le tirage au sort du Monte-Carlo Rolex Masters, le tournoi de tennis qui a démarré hier, se déroule à l'intérieur.
« Novak, s'il vous plaît »
Ça y est, une Peugeot grise se gare devant le musée. Le numéro un mondial et tenant du titre à Monaco en descend. Un « ooooh » l'accompagne. « Novak, s'il vous plaît », renchérit dans la foulée une autre fan, une énorme balle de tennis jaune à la main. Le joueur prend la pose pour les photographes, signe des autographes, reprend la pose, et finit par rentrer dans le musée. Il se dirige vers la belle salle où se déroule le tirage au sort. À peine a-t-il posé ses pieds sur le parquet qu'une salve d'applaudissements retentit. Puis, Marc Maury l'accueille. Celui qui présente le tournoi comme Roland-Garros est plutôt très habitué aux tirages au sort. Des moments importants. « Je pense que c'est ce qui va définir, un peu, le début du tournoi », dit-il. Même si tous les joueurs n'abordent pas le tirage au sort de la même manière : « Certains regardent tout le tableau, d'autres seulement leur premier match. Ils ne veulent pas se projeter ».
Dans tous les cas, cela « met une certaine pression pour rentrer dans le tournoi », relève-t-il encore.
Et avec ce moment, « on rentre dans la partie sportive ». C'est aussi « la fin de tout le travail dans l'ombre que les spectateurs n'ont pas vu », poursuit Marc Maury.
Il y a aussi un message, derrière ce moment : « Maintenant, c'est parti ». Et ça dure jusqu'au 17 avril.
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