Il n’y avait plus aucun doute à ce sujet depuis bien longtemps. Hugo Nys fait bel et bien partie des meilleurs joueurs de la planète en double. Mais il lui manque toujours aussi peu de chose pour tenter d’aller chercher le Graal ultime. À savoir, remporter un titre du Grand Chelem.
Finaliste malheureux en début d’année à l’Open d’Australie avec son compère Jan Zielinski, avec qui il a perdu face aux surprenants Australiens locaux Hijikata et Kubler. Ensuite, la paire a remporté son premier Masters 1.000 à Rome. Avant de connaître une période plus délicate, marquée par des éliminations au premier tour dans certains tournois.
Cap sur la Coupe Davis
En arrivant à l’US Open à New York, Nys avait retrouvé une certaine confiance avec son partenaire après une demi-finale à Winston Salem.
Les deux coéquipiers ont retrouvé une certaine maîtrise qui faisait leur force par le passé lors des premiers tours.
Après avoir pris le meilleur sur Gonzalez et Roger-Vasselin à l’usure, ils sont tombés en quart de finale sur la paire expérimentée Krajicek-Dodig.
Ils ont perdu le premier set, puis recollé avant de finalement céder, faisant preuve de moins de régularité que leurs adversaires dans les moments importants.
Il faudra bien finir la saison sur le circuit, et pourquoi pas tenter d’aller chercher un ticket pour le Masters final de Londres, qui se disputera en novembre.
En attendant, Hugo Nys va retrouver la délégation monégasque pour basculer vers une échéance ô combien importante.
Monaco recevra l’Équateur les 15 et 16 septembre prochains, avec la ferme intention d’écrire l’histoire et d’atteindre les play-off du World Group I. Sous la tunique rouge et blanche, il forme un duo redoutable avec son ami Romain Arneodo.
Dans cette compétition, quand on connaît l’importance du double, on se dit qu’il y a moyen de rêver grand.
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