Depuis toujours, elle fait partie du paysage azuréen. Depuis le Rocher et les digues de la Principauté, on perd notre regard dans son lointain horizon. Malmenée, menacée par les activités anthropogéniques, la Méditerranée - et plus globalement les mers et océans - est un bien précieux que certains s’attachent viscéralement à protéger.
À Monaco, cet engagement de longue date, porté aussi bien par le prince Albert II que par des personnalités et anonymes, fait actuellement l’objet d’un tournage, amorcé en novembre dernier lors de la cérémonie des grandes médailles Albert-Ier.
Diffusé cet été sur
la chaîne Ushuaïa TV
Au bout? Un documentaire de 52 minutes, baptisé Notre Mer, dont la diffusion est programmée autour du 25 juin sur Ushuaïa TV (TF1).
Réalisé par Franck Florino, déjà à la baguette pour le docu-fiction Grand Prix de Monaco, la légende, il est écrit et produit par François Aunay, un Enfant du Pays de 45 ans et petit-fils du défunt Jacques Antoine grand nom de la télévision et radio françaises (Il fut directeur des programmes de Télé Monte Carlo. On lui doit la paternité d’émissions comme Fort Boyard, La Chasse aux trésors, La Tête et les jambes, le Schmilblick., ndlr).
"J’ai toujours voulu faire des films abordant l’histoire de mon ‘‘petit’’ pays. Je suis très attaché au Musée océanographique et à l’histoire du prince Albert-Ier", confie le producteur délégué de Theorem.
La mise en lumière de cette lutte sempiternelle, de ces alertes incessantes sur les dangers qui menacent l’immensité bleue, s’amorce d’ailleurs avec le Prince savant. Pionnier en son temps, grand initiateur de l’océanographie. "Mon but, c’est de montrer que l’écologie n’est pas née dans les mouvements de contre-culture des années soixante. C’est plus ancien que cela. Prenez son discours à Washington en 1921. C’était un visionnaire, un passionné de l’océan", poursuit-il.
Des bonds temporels
Le documentaire montrera comment le prince Albert II - qui témoignera à l’écran - a poursuivi la noble cause entamée, en son temps, par son illustre trisaïeul.
Il y a peu encore, à la tribune de la Monaco Blue Initiative, le souverain prêchait à nouveau pour la défense des océans. "Il y aura des allers-retours entre passé et présent avec la mise en lumière d’actions", souffle François Aunay.
Des bonds temporels qui, à l’écran, seront illustrés par un savant mélange d’archives, pour certaines rares, et de prises de vues léchées, qu’elles soient terrestres, aériennes ou sous-marines.
Affaire de tous, la sauvegarde des mers et océans demeure, aussi, le combat de moult passionnés. "Je voulais que ce documentaire soit incarné, qu’on voit l’engagement de toutes les strates de la société monégasque", martèle l’auteur du documentaire.
Galerie de personnages
Ainsi, au fil des 52 minutes, c’est toute une série de personnages, connus ou moins connus du grand public, qui défileront: Pierre Frolla, l’apnéiste monégasque; Eric Rinaldi, le dernier pêcheur du pays ; Olivier Brunel, responsable du service aquarium au Musée océanographique; David Gamba à la tête de la Fédération de pêche sportive de la Principauté.
Sans oublier Robert Calcagno, directeur général de l’Institut océanographique de Monaco; Céline Cousteau, petite fille du Commandant; Laurent Ballesta et peut-être les explorateurs Mike Horn et Jean-Louis Étienne.
Un casting éclectique pour un dessein commun: protéger coûte que coûte "notre mer"
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