Ils ont pu s’initier aux rudiments de la robotique et de l’électronique. Victor et Allan, deux collégiens de l’institution François d’Assise-Nicolas Barré, et Raphaël, lycéen de la Fondation Don Bosco, ont découvert l’envers du décor de cette start-up monégasque, spécialisée dans la fabrication de petits satellites, appelé par les ingénieurs "nanosatellites".
Pendant cette semaine de mise en pratique, les apprentis scientifiques se sont essayé à de nouvelles expériences. Robotique, électronique, mathématique... Tout est passé en revue. Reste à savoir si ces jeunes vont faire de ce qu’ils ont appris une vocation.
"Créer une cohésion de groupe"
Le premier objectif de l’entreprise est de s’intégrer dans le tissu économique local.
C’est pour cela qu’elle fait appel à ces jeunes apprentis afin de faire partager leur expérience. Le métier d’ingénieur en aérospatiale cache beaucoup de complexité que les jeunes doivent assimiler pour être prêts à s’investir dans leur future vocation: "Les ingénieurs ne travaillent pas seuls. Il faut une véritable cohésion de groupe pour mettre en place un projet", explique Francesco Bongiovanni, fondateur d’OSM.
Alors, l’idée était de les réunir autour d’un travail collectif: le Rover. Une mini-voiture électronique, censée adapter sa trajectoire à la lumière émise autour d’elle. Un exercice d’introduction à l’électronique pour montrer les bases du métier de l’ingénierie. Ce type d’exercice relativement simple réserve toujours son lot d’imprévus. Ils ont donc appris à gérer les paramètres et résoudre les problèmes pour arriver à élaborer un projet commun "en mettant toutes leurs compétences au bénéfice du groupe", ajoute Valérie Caminati, secrétaire générale de l’entreprise.
"Ils donnent de bons conseils. Ça donne envie d’approfondir ce qu’on a appris", raconte Allan. Des professionnels sont présents pour aider ces ingénieurs en herbe pendant la semaine. D’autres ateliers ont également été mis en place comme l’approche de la construction d’un satellite, la programmation sur le langage Python et l’utilisation de l’imprimante 3D pour confectionner des maquettes de satellites ou de fusées de petits gabarits.
Un nanosatellite dans l’espace en mars
"Je suis très intéressé par la manière de faire des entrepreneurs d’OSM, et pourquoi pas tenter dans l’avenir de créer quelque chose", ajoute Raphaël.
En découvrant les codes d’une entreprise et un métier qui les intéresse tout particulièrement, sans prétention, ces étudiants pensent déjà à leur avenir.
Prochaine étape: le projet Z-Sat, porté par des étudiants et OSM, aura pour but d’envoyer un nanosatellite en orbite dans l’espace dès le mois de mars. En attendant, les élèves ont déjà beaucoup d’idées pour le futur de notre univers.
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