Guillaume Poupard a débuté son intervention par des propos alarmistes ce mercredi.
"Je m’interdis de parler de situation de guerre à l’échelle internationale, parce que la guerre c’est sérieux, ça a un sens, c’est codifié, mais on n’en est pas très loin objectivement. La situation est extrêmement conflictuelle. Les victimes avec qui on travaille à l’ANSSI ont le sentiment quasiment d’être des victimes de guerre. L’agressivité de certains États, y compris parmi les plus grands, n’a jamais été aussi forte (...). La vie de nos concitoyens commence à être sérieusement impactée par des attaques de plus en plus graves. On n’est qu’au début mais la situation est fondamentalement grave."
Des "signaux positifs" envers un cyberespace européen
Un an après l’Appel de Paris, "un truc de hippies qui appellent à la responsabilité des acteurs et à la paix dans le monde, sauf que ce n’est pas porté par des hippies", Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) évoque aussi "des signaux optimistes sur la faisabilité d’une Europe de la cybersécurité. Ce n’est plus une utopie."
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