Il y avait foule, dernièrement, sur le tatami du Dojo Louis Orecchia au stade Louis II. Le stage international de l'AS Monaco Aïkido qui s'y déroulait, sous la direction de Takanori Kuribayashi, 7e dan, a réuni une soixantaine de pratiquants de Monaco, de France et d'autres pays, dont deux hauts gradés de Belgique et de Suède.
Takanori Kuribayashi est un des instructeurs les plus gradés de l'Aïkikaï de Tokyo, la maison-mère de l'aïkido japonais, qui fait honneur à la Principauté en l'y envoyant chaque année. L'ASM Aïkido s'associe tous les ans au Shinrenkaï Aïkido Club de Martigues (fédération française d'Aïkido et de Budo) et à l'Aïkido Club de Mougins (fédération française d'Aïkido, Aïkibudo et Affinitaires) pour inviter dans le sud-est de la France et en principauté cette figure de l'aïkido mondial, qui se déplace régulièrement en Europe et en Russie.
Humour et finesse
Les fédérations et groupements indépendants français étaient donc bien représentés, certains de leurs membres s'étant déplacés de Marseille pour suivre l'enseignement de ce maître rigoureux, mais toujours bienveillant, dont l'excellence technique le dispute à la créativité des paraboles explicatives. Afin d'illustrer tel point technique ou philosophique, maître Kuribayashi n'hésite pas à avoir recours, avec beaucoup d'humour et de finesse, à de nombreuses anecdotes tirées de sa grande expérience d'aïkidoka, mais également de sa connaissance de la culture française du sud, évoquant par exemple la pétanque avec autant d'aisance que l'éthique des samouraïs.
Il a ainsi su créer sur le tapis une atmosphère de travail à la fois détendue et très concentrée.
À l'issue de la journée de stage, chacun est reparti plus riche, techniquement et spirituellement, des indications du maître. Pour l'ASM Aïkido, le rendez-vous est déjà pris pour l'année prochaine.
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