Il y avait comme un manque, l’an dernier. Le ballet des embarcations sur l’eau, le dépassement de soi qui se lit sur le visage des participants, les spectateurs applaudissant ces derniers…
Depuis 2005, le mois de février en Principauté rime avec Challenge Albert II. Un week-end de compétition (épreuves sur 6.000m le samedi, 3.000m le dimanche) où plus de 300 rameurs et rameuses, représentant dix nations différentes, se livrent une lutte acharnée sur les eaux monégasques.
La 14e édition débutera dès demain matin à 10h, et ce, malgré les difficultés liées aux travaux de l’extension en mer. Une grande première pour Daniel Fauché, l’entraîneur de la Société nautique, arrivé en septembre dernier. "Je serai en découverte. 80% de mes rameurs connaissent mieux le Challenge que moi, ça devrait aller, lance-t-il dans un sourire. Je l’appréhende sereinement."
Pour encourager la Société nautique
Des juniors aux masters, la Société nautique sera représentée par ses meilleurs rameurs dans les neuf catégories et épreuves. Mathieu Monfort et Quentin Antognelli, médaillés d’argent en double à Thonon-les-Bains en octobre dernier, seront notamment en lice avec un bel espoir de médaille. "On a une équipe qui est quasiment au complet. Tout le monde est en forme, j’ai quelques jeunes qui reviennent de blessure. Cela se présente vraiment bien", assure l’entraîneur monégasque.
Pour voir ramer des pointures internationales
Sur le parcours annoncé plus compliqué que d’habitude, ses protégés seront opposés à des poids lourds de l’aviron. En témoigne la présence de Diana Dymchenko et de Simone Martini, tous deux sacrés champions du monde en solo.
Le quatre italien du Circolo Canottieri Saturnia, également médaillé d’or à Thonon-les-Bains, sera lui aussi présent et opposé au quatre monégasque, composé de Gaëtan Delhon, Maxime Maillet, William Ader et Giuseppe Alberti – ce dernier remplaçant Mathias Raymond, absent –, barré par Clara Stefanelli.
Parce que c'est une épreuve mondiale très importante
Des participations qui prouvent la dimension grandissante année après année du Challenge Albert II, une épreuve mondiale parmi les plus importantes. "La présence de ces champions est une très bonne chose, nos rameurs vont courir contre les meilleurs. C’était déjà le cas à Paris samedi dernier en salle, ce sera cette fois-ci en mer. C’est toujours très intéressant pour eux", se réjouit Daniel Fauché.
Il reprend: "Toutes les équipes sont bien entraînées, quelques-unes de nos jeunes vont découvrir. Je surclasse d’ailleurs deux bateaux cadets en juniors. Ils seront directement dans le bain!"
Cent bénévoles assureront le bon déroulement de l’épreuve jusqu’à la fin de la compétition, ce dimanche à 12h. Ils permettront, eux aussi, le retour du célèbre rendez-vous d’aviron en février…
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