Sanary (SBC) se déplace une nouvelle fois, ce soir, pour son dernier match-aller avant la trêve hivernale. Plus que jamais tenu de réussir, le Sanary basket club (SBC) jouera dans la mythique enceinte du Stade Louis II, sur le parquet de l'AS Monaco basket (20 heures).
Un match à prendre
Sanary peine à relever la tête, avec sept défaites en dix journées, dont six consécutives. Une victoire donnerait un peu d'air au groupe d'Anthony Gros. D'ailleurs, le match est à leur portée.
Sur le papier, l'écart entre les deux équipes est ténu. Avec une victoire de plus, les joueurs du Rocher devancent les Sanaryens d'un point et d'une place. En dix journées, les Varois ont marqué 15 points de plus que les Monégasques et font la différence au cumul (-24 pour le SBC contre -29 pour l'ASMB).
Oublier les rancœurs
Le papier est une chose, le terrain en est une autre. Et c'est encore différent dans les vestiaires. « Dès qu'une équipe comme la nôtre, qui a de très bonnes individualités, se retrouvent en fin de classement, il n'y a pas de mystère, c'est qu'elle manque de cohésion, d'envie, d'intensité et de solidarité », analyse l'entraîneur sanaryen.
Depuis la 5e journée et son match perdu sur le fil à domicile contre le HTV (72-74), Sanary a perdu son liant et accumule les rancœurs. « Selon moi, elles ont toujours existé. Mais enchaîner les victoires, les saisons précédentes, pouvait les dissimuler. C'est dans l'adversité que les hommes se révèlent. Pour l'entraîneur, ce n'est pas toujours évident à gérer. On peut essayer tous les choix tactiques et stratégiques possibles, rien ne remplace la rage de vaincre et l'envie de prendre du plaisir ensemble sur le terrain », ajoute Anthony Gros. J. T.
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