Qui aurait cru possible que la Roca Team écrabouille l’ASVEL ? Pas grand monde dans cette salle chauffée à blanc (et rouge), hier soir. À part peut-être David, l’homme au tambour…
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arnault cohen
Publié le 21/06/2019 à 10:05, mis à jour le 21/06/2019 à 10:05
Près de 3 000 personnes ont garni les gradins d’une salle Gaston-Médecin rouge et chaude comme la braise.Jean-François Ottonello
Dress code : tee-shirt rouge. Accessoire indispensable fourni à l’entrée de la salle : un carton rouge côté pile, blanc côté face, à plier pour le clapping.
Sur le parquet, un trophée de 35 kg, le vrai, est visible, en contrebas de la tribune princière ; et en face, une réplique géante, légère comme l’air, gonflée à bloc. Si l’ASVEL l’avait emporté hier soir, après ses deux premières victoires dans le Rhône, les joueurs seraient repartis avec le trophée à Villeurbanne. Et le rêve de Monaco de remporter enfin le titre de champion de France se serait à nouveau envolé.
Petit tambour et gros clappings
Quelques minutes avant le début de cette finale de la mort, les tribunes sont bien garnies. On en a même ouvert une nouvelle pour la première fois, pour accueillir une centaine de supporters en plus. Dans la salle Gaston-Médecin, on frise les 3 000 spectateurs. Il n’en fallait pas moins pour soutenir l’AS Monaco dans l’épisode 3 de sa finale.
Les joueurs sont prêts. Le public et les animateurs de la soirée aussi. Il y a les locaux, les habitués de la salle monégasque : Ferxel au micro, Manu aux platines, Mandy et ses danseuses dans leur tenue à paillettes. Il y a aussi, en coulisses, d’autres danseuses, venues de Barcelone, des lanceuses de tee-shirts, des jongleurs, des acrobates du dunk. Toutes les autres animations prévues par la Ligue nationale de basket.
Le show peut commencer. Le clapping au rythme du tambour et du public criant « MO-NA-CO » donne le ton. David Ponthus, le leader de la Roca Team Family, tape le plus fort possible sur son tambour, qui a enfin été autorisé dans l’enceinte monégasque depuis le début des playoffs. Il est tout petit, mais c’est déjà ça.
Salle rouge et chaude comme la braise
Fini de rigoler. Place aux héros de la soirée. Les géants sont prêts à en découdre. Les maillots noirs veulent conclure ce soir. Les maillots blancs ont bien l’intention de les en empêcher. Marquer enfin un point dans cette finale. Y croire encore. « On va gagner », pronostique le joueur de tambour.
La salle est bouillante en début de match. Le 16-7 au bout de 7 minutes de jeu est encourageant. Le petit tambour, en dépit des cornes clignotantes que porte David, a un peu de mal à se frayer un chemin entre les cris des supporters.
Premier temps mort : les danseuses ne sont pas de chez nous. Les Roca Girls piétinent sous le panier pendant leur prestation. Nos danseuses ne feront que deux interventions sur le parquet pendant le match, contre douze habituellement. Frustrant pour celles qui enchantent Gaston-Médecin tout au long de la saison. Mais ainsi vont les règles de la LNB. Pour les finales, c’est elle qui gère.
Les minutes qui passent sont au bénéfice des joueurs de la Principauté. À la mi-temps, tout le monde rentre au vestiaire sur le score de 52-30. La salle Gaston-Médecin, debout, exulte. Elle est rouge et chaude comme la braise.
David avait raison
La seconde mi-temps démarre comme la première s’est terminée. 80-52 à la fin du Q3. Il n’y aura pas de suspense. La Roca Team fait la course en tête, avec 30 points d’avance en permanence.
Personne n’y aurait cru au début de ce match qui s’achève sur le score incroyable et prometteur de 97-62. Monaco a gagné, avec la manière, et relance la finale. David avait raison.
Le public était chaud bouillant.Les animations de la Ligue nationale de basket (ci-dessus et à gauche) ont complété celles de Monaco.David Ponthus et son tambour.
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