Pour Gilles Simon, "le tennis est un sport de losers"

Gilles Simon, préposé au tirage au sort du tableau final du Rolex Masters de Monte-Carlo, livre ses impresssions et cite le roi Federer.

A. Boyer Publié le 15/04/2012 à 07:19, mis à jour le 15/04/2012 à 11:21
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Gilles Simon, invité hier pour le tirage au sort du tableau final. (Ph. Olivier Ogéron)

Gilles Simon, préposé au tirage au sort du tableau final du Rolex Masters de Monte-Carlo, livre ses impresssions et cite le roi Federer.

Le timing est toujours aussi serré. Ainsi va la vie des médias sur le circuit ATP, où les secondes sont comptées.

« Dernière question, après, il faut répondre en Anglais » nous indique-t-on. « En quoi ? » demande ironiquement Gilles Simon ? « En Anglais ! » Re-belote de Simon : « En quoi ?!! »

On aurait presque pu lui poser des questions en Nissart, il n'aurait pas été dépaysé... Surtout que depuis la Coupe Davis, dimanche dernier, Gilles Simon est resté à Nice, dans sa famille, avant de regagner la Principauté jeudi après midi.

Invité hier au tirage au sort du tableau final de cette 106e édition, le 13e joueur mondial a tiré au sort les 16 têtes de série - dont le numéro 9 ... le sien ! - avant de suivre le déroulement - automatique - des opérations : on n'arrête plus le progrès !

Il a donc découvert en "direct live" le nom de son adversaire au premier tour, le Monégasque Benjamin Balleret, 337e mondial, détenteur d'une wild-card (invitation) : « Je le connais extrêmement bien. Depuis tout petit même. On a souvent joué l'un contre l'autre dans les catégories jeunes, je ne le battais jamais ! » Sur le circuit principal, les deux joueurs ne se sont jamais affrontés. Ni même en Futures ou en Challengers. Leur premier affrontement officiel est programmé en quatrième match aujourd'hui sur le central.

Le souvenir de 2006

Décontracté, Simon est revenu sur l'épisode Coupe Davis. Alors, évacuée la déception de son simple perdu ? : « Roger(Federer)avait dit "Le tennis est un sport de losers". Parce que chaque semaine, on connaît tous des défaites, des déceptions. Cette défaite contre Isner, elle fait mal, mais j'ai joué à fond, j'ai fait mon match, et le mec a été meilleur que moi. »

Cette année, Simon a pris les devants : dès février, il était sur le circuit terre battue en Amérique-du-Sud (Sao Paulo, Buenos Aires, Acapulco), où il a connu des fortunes ... très diverses : 1 victoire et 3 défaites. « Une tournée douloureuse, oui... Mais je me sens mieux depuis mars. Simplement, j'avais envie de jouer cette tournée pour prendre un peu d'avance. Il n'y a pas vraiment de différences entre la terre battue là-bas et celle en Europe : elle est plus ou moins lourde, c'est tout. Prenez Rafa(Nadal), il gagne partout ! La principale spécificité de cette surface réside dans le déplacement. Sur mes 9 titres, j'en ai gagnés 4 sur terre quand même... Je rebouge mieux, j'espère bouger à fond ici. »

Comme en 2006, année de sa première participation au MCCC ? « C'est mon meilleur souvenir à Monte-Carlo. Le Directeur du tournoi, Zeljko Franulovic, m'avait offert une wil-card, je l'avais bien honorée en passant deux tours dans le tableau final. A l'époque, je sortais d'une finale à Valence, j'avais effectué un beau début de saison. »

Cette année-là, Simon s'était incliné en 1/8e de finale face au n°5 mondial, le Croate Ivan Ljubicic. Au passage, le résidant monéga mettra d'ailleurs un terme à sa carrière après ce 106e Monte-Carlo Rolex Masters. Chez lui.

Quant à Simon, il devra battre Balleret, puis passer un autre tour afin d'égaler son record (il fut également 1/8e de finaliste l'an passé, battu par Murray). Pas infaisable...

 

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