C’est une tradition à l’Automobile de Monaco (ACM). Un passage obligé pour les nouveaux comme pour les anciens. Le temps d’un week-end, le chapiteau de Fontvieille s’est transformé en piste éphémère pour accueillir les quelque 673 hommes et femmes qui assureront la sécurité lors des trois rendez-vous sportifs à venir : le Grand Prix Historique du 23 au 25 avril, le E-Prix le 8 mai et enfin le Grand Prix de Formule 1 du 20 au 23 mai prochains.
Des éditions particulièrement attendues par les passionnés de F1, privés de spectacle en 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19.
Alors cette année, l’ACM a veillé au respect strict des règles sanitaires et ce, dès le stage de formation des commissaires de course ce week-end : test PCR exigé à l’entrée, gel hydroalcoolique partout, masques obligatoires, cheminement fléché entre les différents ateliers.
Protocole rigoureux
"Nous avons mis en place un système informatique qui nous permet de savoir combien de personnes se trouvent sur site et dans chaque atelier en temps réel", explique Jean-Michel Matas, commissaire général adjoint en charge du corps des commissaires. Objectif : respecter la jauge de fréquentation autorisée.
Un protocole rigoureux pour lequel l’organisation a fait appel à une cinquantaine de personnes supplémentaires pour assurer l’encadrement de ce week-end mais également des trois grands prix à venir.
Cette année, 69 nouveaux bénévoles sont venus rejoindre la grande équipe des "anges gardiens" de la piste. Des hommes principalement, mais aussi des femmes, âgés de 18 à 50 ans, passionnés d’automobile mais surtout en bonne condition physique.
Des candidats plus difficiles à recruter cette année, car il a fallu faire sans les bénévoles étrangers, interdits de voyager en raison de la crise sanitaire. "Habituellement nous avons une quarantaine de commissaires italiens, belges ou anglais. Mais leur venue étant trop incertaine en raison de la Covid-19, nous avons décidé de faire sans eux cette année. Les fédérations avaient été prévenues."
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