Les internationaux de ce sport de raquette ont démarré hier, et durent jusqu’à dimanche. Derrière, une idée : faire découvrir la discipline. D’où une organisation plutôt conséquente
La sono crache un air de musique électronique. Derrière des murs translucides, des joueurs, raquette en main, tapent dans des balles jaunes. Une caméra les filme.
Des scènes plutôt inhabituelles, sous le chapiteau de Fontvieille. Depuis hier et jusqu'à dimanche, l'endroit est dédié au padel. Un sport de raquettes, en double, qui emprunte ses règles au tennis comme au squash. Pour la première fois, le Monte-Carlo Padel Master se tient là.

(Photo Michaël Alési)
C'est l'une des seize étapes du championnat du monde. Et Monte-Carlo International Sports, la société organisatrice, a vu grand : quelque 85 hommes et femmes travaillent sur le site, 2.000 m2 sont utilisables sous le chapiteau, il y a 1.800 places dans les gradins...
À première vue, cette organisation assez conséquente contraste avec le manque de visibilité de la discipline en France ou à Monaco. Mais justement, l'un des enjeux de cette compétition, c'est de faire connaître ce sport. Et de cet objectif découle une bonne partie de l'organisation de la compétition.
Village et loges
À l'entrée du site, un liseré vert guide les visiteurs vers le village. Stands d'équipementiers, food-trucks, terrain de padel à l'air libre… L'endroit, ouvert à tous, veut attirer.
Les loges installées sous le chapiteau aussi. Tout a été fait pour.
Et c'est peut-être la partie difficile. Car Fabrice Pastor, le pdg de Monte-Carlo International Sports, en est sûr: "Une fois qu'ils essayent le padel, les gens prennent du plaisir, puisqu'ils s'amusent".

(Photo Michaël Alési)
"Assez inconnu en France"
Le problème, c'est que grosse organisation ou pas, le padel n'a pas la notoriété du tennis ou même du squash. "Quand je dis padel, on me dit : moi aussi j'adore la mer", glisse, dans un sourire, Fabrice Pastor.
Une confusion entre padel et stand up paddle. Selon l'accent, les deux termes peuvent se prononcer de la même façon. Autrement dit: le padel est "assez inconnu en France", reconnaît-il.
Ce manque de visibilité a aussi un impact sur certains de ceux qui travaillent sur place. Au micro, Marc Maury, le speaker, doit "faire de la pédagogie, en gardant le côté ludique et en encourageant les sportifs".

(Photo Michaël Alési)
C'est-à-dire rappeler quelques règles.
Il s'exprime en français, anglais et espagnol. Logique: le padel se pratique beaucoup en Espagne ou en Amérique du Sud.
Des retransmissions des rencontres en streaming, visibles depuis partout, sont d'ailleurs prévues.
Objecitf, là aussi: rendre le padel encore plus accessible.

(Photo Michaël Alési)

(Photo Michaël Alési)
commentaires