Impressionnante de maîtrise face à Vilnius, l’ASM a compté jusqu’à 43 points d’avance avant de s’imposer 86-61. La porte des quarts de finale est de nouveau entrouverte
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Vivien Seillier
Publié le 30/01/2020 à 11:26, mis à jour le 30/01/2020 à 11:26
Cyril Dodergny
Avec l’AS Monaco, une analyse de parcours ne doit jamais être un constat définitif.
Même quand cette équipe tombe dans une phase de doute, avec deux défaites de rang en Eurocup et en championnat. Son match d’hier soir en est le parfait exemple, à ranger dans la rubrique des réactions de grande classe.
Une partie gérée du début à la fin, avec force, maîtrise et sans se faire la moindre frayeur. Pour Monaco, tout a tourné rond lors des premières minutes. Les choix, les passes, les shoots. L’ASM a fait dans la justesse pour prendre les commandes d’un match à ne (surtout) pas perdre (13-2, 3.30min). Sans s’enflammer, juste en déroulant son meilleur basket. Sérieux et intense, pour maintenir les têtes adverses sous l’eau avec un combo ballon chipé-dunk une main de Will Yeguete (22-10, 7e). Quelques secondes et deux T3 plus tard, l’ASM a pris vingt longueurs d’avance pour se donner une marge de manœuvre appréciable (32-12, 10e).
53-15 à la pause
Une démonstration.
Propre et sans bavure. Étouffés par la pression monégasque, les joueurs de Vilnius sont mêmes restés près de six minutes sans inscrire le moindre panier entre la fin du premier et le début du deuxième quart-temps (24-12 puis 37-12).
Ouattara, Cole, Clemmons. Chaque monégasque a récité sa partition à merveille pour aggraver la note au fil des minutes (46-14, 16e puis 53-15 à la pause). Tout bonnement prodigieux, d’autant que la formation princière a poursuivi son chantier par la suite en trouvant les solutions idoines face au panier. L’ASM a même fait gonfler son avance à 43 unités sur une nouvelle flèche longue avant la fin du QT3 (73-30, 28e).
C’est peu dire que cette correction n’a pas été du goût des joueurs lituaniens, le jeune Sirvydis (19 ans) allant jusqu’à se chauffer avec Dee Bost dans la foulée d’une faute commise, dépassé par tant de maîtrise dans les rangs monégasques. A ce moment-là, on s’est même mis à rêver de la plus grosse victoire dans l’histoire de l’Eurocup mais la Roca Team n’a finalement pas atteint les 47 points d’écart enregistré entre Gran Canaria et Jérusalem un soir de février 2016 (108-61). Qu’importe. L’important n’était pas là, mais bien dans ce succès ficelé de main(s) de maître(s) (86-61) par des Monégasques revenus dans la course aux quarts de finale. Avec le succès de Galatasaray face à Kazan un peu plus tôt dans la soirée (90-76), les quatre équipes du groupe G affichent deux victoires et deux défaites au compteur. Tout bénef pour l’ASM !
Norris Cole a mis le turbo d’entrée, à l’image d’une Roca Team qui a fait voler en éclat la défense du Rytas.Cyril Dodergny.Cyril Dodergny.
(Ph. S.H. ASM)
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