Certaines défaites laissent des regrets. C'est typiquement l'impression que les Cagnois vont conserver de leur déplacement au stade Marquet. Hier, malgré une domination et des occasions à la pelle en première comme en seconde période, le collectif de Rosette Germano est tombé face au bloc équipe de l'ASM.
« Il nous manquait Camel (Meriem), Ludo (Giuly) et trois attaquants (Rafosse, Rinaldi et Finelli), énumère Grégory Campi, le coach monégasque. Avec Porat' (Stéphane Porato, son adjoint), on avait donc décidé d'évoluer en 4-1-4-1, un schéma plus défensif. On savait qu'on aurait une ou deux occasions et que Gaëtan (Lenoir) marque dès qu'il cadre en ce moment. C'est ce qu'il s'est passé. Cagnes/Cros est une équipe plus que solide et expérimentée mais elle s'est empalée sur notre défense. »
Il a fallu un somptueux mouvement collectif initié par la paire Menez-Irie pour voir Lenoir ouvrir le score sans forcer.
Le centre en retrait d'Irie se voulait un caviar que l'ancien Cap-d'Aillois ne gâchait pas (1-0). Une réalisation qui n'a pas endigué les vélléités cagnoises. Toujours portée vers l'offensive, l'ASCC a vu la barre se dresser sur la route d'une frappe somptueuse de Kamel Larbi. Un résultat qui laisse un goût amer à Rosette Germano.
« Je félicite Monaco, confiait-elle à l'issue de la rencontre. Nous, on a manqué de réalisme et le gardien adverse a réalisé de beaux arrêts. La saison est encore longue. On vient seulement de finir la phase aller. On va continuer à ne pas nous prendre au sérieux et on verra bien en fin de saison. »
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