Coralie Ducher : "Le sport fait partie de mon équilibre de vie"

Grande passionnée de sport, Coralie Ducher était de passage au Louis-II pour assister au meeting Herculis "pour le plaisir". L’occasion de revenir notamment sur sa carrière avortée à cause d’une grave blessure au genou.

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Yannis Dakik Publié le 25/07/2023 à 11:29, mis à jour le 25/07/2023 à 11:36
Coralie Ducher. (Photo DR)

Après sa blessure, l’ancienne internationale française s’est depuis convertie au vélo, sur lequel elle a récemment réalisé un projet caritatif au Danemark. Elle vient également de décrocher un poste en tant que consultante sur M6 pour la coupe du monde féminine de football.

Vous avez connu une grave blessure au genou en 2010 qui a dû mettre fin à votre carrière. Racontez-nous votre parcours depuis…
J’ai arrêté le football de haut niveau à la suite d’avis médicaux divers. C’est un choix pas forcément évident mais qui m’a permis de découvrir et rebondir grâce au vélo. Je ne me suis pas inscrite sur le Tour de France [rires] mais je m’en suis servi pour retrouver des capacités physiques et soigner la blessure que j’ai eue. Retrouver de la masse musculaire, de l’amplitude, de la souplesse mais aussi du plaisir parce que le sport fait partie de mon équilibre de vie.


Vous avez eu différentes casquettes après cette blessure…
Oui à la base je suis coach sportive. J’ai dû retourner me former sur l’aspect commercial et événementiel. J’ai découvert ce monde du partenariat et de sponsoring dans le milieu sportif. Ensuite j’ai été recrutée dans le bâtiment pour un poste de prescription. C’est du référencement auprès de maîtres d’ouvrage.


Qu’est-ce qui vous a amenée à ce tout autre domaine ?
Le réseau [rires]. Je souhaitais retrouver une stabilité dans ma vie professionnelle. Il fallait que je retrouve un contrat à la hauteur de mes attentes financières.


Vous revenez tout juste d’un grand projet caritatif au Danemark.
C’est parti d’une réflexion et d’une remise en question sur différentes valeurs personnelles et sportives. J’ai voulu faire le lien entre ma fin de carrière, qui a eu lieu au Danemark, et le cyclisme, qui est un sport qui est bon pour la rééducation. J’ai associé cela aux hôpitaux Femme mère et enfants de Lyon, dont je suis la marraine. On a ce projet du Jardin des sens qui a pour but d’accompagner des enfants et adultes qui ont été hospitalisés. L’idée était de traverser le Danemark à vélo avec 810 km. On a rallié Copenhague depuis la pointe nord. L’objectif sportif a été atteint mais ce n’est pas encore le cas de la cagnotte, donc on va la laisser jusqu’à la fin de l’année.


En plus de cela, vous vous êtes lancée en tant que consultante ?
Oui, je commente les matchs sur OL Play [la chaîne de TV consacrée à l’Olympique Lyonnais, NDLR] et j’ai commencé ce matin [lire vendredi 21 juillet] les matchs de la coupe du monde féminine chez M6 et W9. C’est une belle expérience qui commence avec de belles équipes en lice et un mondial qui a besoin de grandir pour que le football féminin continue de se développer, notamment en France, où on a plus de mal à faire passer certains messages.


Justement, quel est votre regard sur cette équipe de France version 2023 ?
Elle a de l’expérience et elle a été remaniée suite au changement d’entraîneur. Hervé Renard met pas mal de choses en œuvre pour dynamiser ce groupe et le porter au plus haut niveau pour qu’il puisse avoir des objectifs à la hauteur de ses qualités. Mais ce qu’on retient dans ce genre de compétition, et ce qui pourrait faire évoluer la vision du football féminin en France, ce sont des titres. Je pense qu’il manque des trophées qui projetteraient la totalité du foot féminin français sur le devant de la scène. Il y a beaucoup d’individualités, on fait partie des favorites avec l’Allemagne, l’Angleterre, les USA, les Pays-Bas ou la Suède. Pas mal de nations se développent sur le football féminin, donc il va falloir jouer à un haut niveau pour avoir une chance d’aller au bout.


Un mot sur Hervé Renard qui a repris l’équipe en mars après Corinne Diacre ?
C’est un entraîneur qui a montré beaucoup de belles choses. Il sait tirer un groupe vers le haut, comme il l’a fait avec ses différentes équipes et notamment internationales. C’était chez les garçons, donc la seule différence c’est que ce sera avec un groupe de filles. On a pu voir déjà qu’il a managé avec des nouveautés qui ont eu l’air de satisfaire le groupe. Il y a beaucoup de sourires, le groupe vit plutôt bien. Il amène de la nouveauté qui, pour moi, ne peut pas être négative.


Pour participer à la cagnotte lancée par Coralie Ducher, vous pouvez vous rendre ici.

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