Le Grand Prix électrique dans le viseur à Monaco

Le constructeur monégasque Venturi a présenté, au cours d’une conférence organisée par la Jeune chambre économique, les enjeux du championnat de Formule E auquel il participe

Axelle Truquet Publié le 27/02/2015 à 10:19, mis à jour le 27/02/2015 à 10:20
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Deux pilotes courent pour Venturi : Stéphane Sarrazin et Nick Heidfeld. Ils se frotteront au circuit monégasque le 9 mai prochain. DR / Formulae

Le constructeur monégasque Venturi a présenté, au cours d’une conférence organisée par la Jeune chambre économique, les enjeux du championnat de Formule E auquel il participe

Dans un peu moins de deux mois et demi, le samedi 9 mai, les premières Formule E s'élanceront sur le circuit monégasque. Le Grand Prix électrique est particulièrement attendu en Principauté, d'autant que Venturi, le constructeur local, fait partie des dix équipes engagées dans le championnat en septembre dernier.

Deux représentants de Venturi, Nicolas Mauduit, directeur des programmes, et Eric Prada, ingénieur, ont présenté les enjeux de ce nouveau championnat au cours d'une conférence organisée à l'initiative de la JCEM (Jeune chambre économique de Monaco) et la JCI Senate Monaco, en partenariat avec l'Automobile Club de Monaco et la SMEG (Société monégasque de l'électricité et du gaz).

C'est donc le 13 septembre 2014 qu'a eu lieu la première épreuve du championnat, à Pékin. Presqu'un symbole, tant la ville est polluée. L'électrique grand public pourrait ainsi apporter un début de solution à ce problème.

« Dix teams participent au championnat, commente Nicolas Mauduit. Chacune a deux pilotes. Au total, il y a 40 véhicules mais seulement 20 s'alignent sur la grille de départ. Aujourd'hui, l'autonomie des batteries est limitée. Du coup, les pilotes changent de voiture aupit stop. Le but, c'est donc d'aller le plus vite possible. Pour l'heure, tous les véhicules sont identiques. Lors de la prochaine saison, les constructeurs pourront apporter des solutions innovantes. »

Les moteurs électriques atteignent les 100 km/h en moins de 3 secondes et s'envolent jusqu'à 225 km/h maximum. Des chiffres qui vont radicalement et très rapidement changer car la recherche technologique est galopante.

Problématique des batteries

L'ingénieur Eric Prada a évoqué les différentes problématiques auxquelles sont confrontés les constructeurs. « Les moteurs électriques sont performants. Mais les principaux enjeux et verrous technologiques résident dans le système de stockage des électrons. » D'où la limitation de l'autonomie des batteries et leur poids. Finalement, le véhicule, qui ressemble à une monoplace traditionnelle, est construit autour de la batterie. Cette dernière est composée de 3 450 pièces.

L'objectif des équipes participant au championnat de Formule E est donc d'optimiser les performances du pilote, les stratégies de course mais encore les réglages mécaniques.

Au-delà de l'aspect sportif, les avancées techniques pourront être utilisées pour les véhicules grand public. En outre, le message est fort : si on parvient à organiser un grand prix électrique, pourquoi les voitures du quotidien ne pourraient-elles pas fonctionner elles aussi, avec ce type d'énergie ? Une alternative aux moteurs thermiques, en somme.

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