L’AS Monaco n’ira pas en quarts de finale

Battus et éliminés par Troyes (1-2), les Monégasques quittent sur leur pelouse la Coupe de la Ligue. Revivez le match.

Benoît Guglielmi Publié le 30/10/2012 à 22:00, mis à jour le 31/10/2012 à 08:42
AS Monaco - 18656956.jpg
Eric Dulière

Battus et éliminés par Troyes (1-2), les Monégasques quittent sur leur pelouse la Coupe de la Ligue. Revivez le match.

 

Monaco s’arrête là. Aux portes d’un quart de finale de Coupe de la Ligue, que le stade Louis-II a entrevu l’espace d’une mi-temps. Mais au retour des vestiaires, les Troyens ont su répondre au penalty de Ferreira (25e), puis surenchérir. Le grand artisan de leur qualification ? Obbadi, dont l’entrée a été décisive : une passe pour Rincon (65e), une autre pour Othon (82e). L’avantage est définitif. 

Médiocres en seconde période, les hommes de Claudio Ranieri regretteront longtemps de n’avoir pas pris le large avant le repos. Après l’ouverture du score, ils en ont eu les occasions.  Notamment par Touré, servi en pleine surface par un Dingomé plein de malice. Mais le géant sénégalais tente un lob trop… aérien (37e). Quand l’arbitre renvoie tout le monde au vestiaire, le gardien monégasque ne s’est pas encore servi de ses mains… 

Troyes sans conteste…

Après le repos, c’est une autre limonade que servent les Champenois. Bien plus agressifs à la récupération, plus pétillants dans le jeu, ils prennent enfin la mesure de la bande à Ranieri. Et ce qui devait arriver…

Sur l’ensemble du match, la victoire troyenne ne souffre d’aucune contestation. En conférence d’après-match, Ranieri ne voulait pas accabler ses joueurs. « Pas de complexe de supériorité », a-t-il tranché. Seulement une baisse de rythme liée à l’accumulation des matches et des contre-performances ? Le coach italien n’a pas sorti l’excuse. Il n’en reste pas moins que, trois jours après la défaite contre Nantes, les jambes monégasques paraissaient bien lourdes. Pas rassurant, à trois jours d’un déplacement à Niort.

 

 

Revivez le match sur la console ci-dessous :

 

 

 

Les clés du match :

 

AS Monaco

Troyes, quatre. L’ESTAC est déjà la quatrième étape du parcours de l’AS Monaco en Coupe de la Ligue. Les Monégasques ont d’abord écarté Nîmes (1-1 a.p., 5 tab à 6) puis Niort (1-2) à l’extérieur. Avant de recevoir Valenciennes avec la manière au tour précédent, il y a un mois. Menés 0-2 à la demi-heure, les Rouge et Blanc avaient retourné la situation (4-2 a.p.) À cette occasion, Claudio Ranieri n’avait que peu usé du turnover.
Ce huitième de finale est avant tout l’occasion de se remettre en selle à Louis-II : en deux mois, les Monégasques y ont pris trois points sur douze.

La phrase

Tor-Kristian Karlsen : "Nous sommes déçus de nos performances au Louis-II. On peine à comprendre pourquoi l’équipe attend souvent d’être dans le dur pour réagir." (Le portrait du directeur sportif de l'AS Monaco est à lire sur notre site).

L’équipe possible

Sourzac - Kagelmacher, Adriano, Wolf, Tzavellas -  Ferreira-Carrasco, Mendy, Ndinga, Ocampos - Germain, Touré.

ES Troyes AC

L’ESTAC va mieux. Après huit matches sans victoire, les joueurs de Jean-Marc Furlan ont débloqué leur compteur face à Marseille il y a dix jours (1-0). Et, dans la foulée, bonifié ce premier succès par un nul sur la pelouse rémoise ce week-end, à l’occasion du derby champenois. Reims, c’est justement l’adversaire des Troyens au tour précédent. Toujours au stade Auguste-Delaune, une formation auboise remaniée s’était qualifiée (1-2) grâce à Ngoyi et Yattara.

La phrase

Granddi Ngoyi : "On essaie de progresser au fil des matches, et globalement je crois que c'est toute l'équipe qui monte en régime. On est plus solide, il y a plus de cohésion. Ça prend forme, c'est encourageant" (L’Est-Éclair)

L’équipe possible

Thuram - Jarjat, Rincon, Saunier, N’Sakala -  Othon, Thiago - Yattara, Camus, Bahebeck - Camara.

L’anecdote

Troyes n’avais jamais gagné au Louis-II jusqu’en… mai dernier. Une victoire sèche (0-2) qui garantissait aux Champenois de retrouver l’élite. Parmi les quinze confrontations disputées sur le Rocher, on trouve trace d’un 16e de finale de Coupe de la Ligue. C’était en 1996, et Monaco s’était qualifié aux tirs au but (3-3 a.p.) Les buteurs s’appelaient Marco Grassi (2) et Viktor Ikpeba, épaulés de Sonny Anderson, Thierry Henry, Ali Bernarbia, John Collins… Une autre époque.

 

 

 

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.