Monaco et Pontarlier s’affrontaient dans le “match de la peur” hier.
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Raphaël RealiniRomain BoisaubertPublié le 14/04/2019 à 10:12, mis à jour le 14/04/2019 à 10:12
Cyril Dodergny
Monaco et Pontarlier s’affrontaient dans le “match de la peur” hier. Respectivement 13e et 15e avant le coup d’envoi, les deux formations avaient comme but commun, de s’imposer pour se donner de l’air.
Les Francs-Comtois entrent bien mieux dans le match que les Monégasques. A l’image de Bonnet, qui se sacrifie devant Moussa Sylla, les joueurs de Jean-Louis Courtet défendent coûte que coûte avant d’encaisser un CSC sur un centre de Jordy Gaspar (12’). Quinze minutes plus tard, Sylla fait le break (26’) après un lob que Buisson a failli détourner. Pour autant, Monaco se relâche et encaisse un but quelques instants plus tard par Dago (33’), d’une frappe enroulée. Monaco profite des erreurs défensives de Pontarlier pour s’offrir de nouveau deux buts d’avance avant la pause. La pluie s’invite en seconde période et le ballon fuse de plus en plus vite. D’entrée, Sylla, auteur d’un très bon match, trouve la barre transversale. Monaco veut imposer son rythme. Pontarlier évite à nouveau un but de Diop avec un double sauvetage des défenseurs centraux (50’). L’espoir renait du côté bourguignon avec une nouvelle réduction de l’écart (3-2) sur un nouveau lob, cette fois-ci magnifiquement réalisé par Courtet. Monaco va plier le match après une faute incontestable de Marques Da Rocha sur Serrano, très actif sur son côté gauche. Sylla s’offre un doublé. Cette fois-ci, Pontarlier ne reviendra plus.
En concédant deux penaltys et en commettant une grossière erreur défensive, le RC Grasse s’est incliné (3-1) sur sa pelouse, hier après-midi, face à la réserve de l’Olympique Lyonnais.
Il a fallu attendre le dernier quart d’heure pour voir les Grassois, pourtant en infériorité numérique et poussifs jusqu’ici, se lâcher et pousser, face à une équipe lyonnaise acculée et en manque de souffle sur la fin. Dans une rencontre qui promettait beaucoup, entre un RC Grasse habitué à régaler par son jeu léché à domicile et une réserve de l’Olympique Lyonnais portée par la fougue de sa jeunesse, les deux formations ont offert un bien triste spectacle aux supporters amassés dans les gradins de La Paoute, en atteste le nombre de cartons - huit avertissements et une expulsion - distribués par l’arbitre.
Rapidement menés au score suite au pénalty, visiblement entaché d’un hors-jeu, concédé par Jonathan Minasi et transformé par Yassine Fekir (1-0, 6’) en tout début de match, les hommes de Loïc Chabas ont vu les Lyonnais doubler la mise juste avant la mi-temps, sur une erreur de la défense, qui a permis à El Hadj Coly de se présenter seul face à Amaury Roperti (2-0, 41’), entré en jeu quelques minutes plus tôt pour remplacer Florian Camus sorti sur blessure et reparti de La Paoute avec des béquilles.
Au retour des vestiaires, sur un nouveau penalty litigieux, l’OL a triplé la mise par l’intermédiaire de l’avant-centre lyonnais Yann Kitala (3-0, 50’). Dans une fin de match en dents de scie, Grasse a réussi à revenir grâce à Louis Mafouta (3-1, 77’) pour mettre la pression sur Lyon. Mais au terme d’une drôle de rencontre, le Racing s’est finalement incliné, repoussant l’officialisation de son maintien d’une semaine supplémentaire.
Le RC Grasse de Lavigne a été réduit à dix peu avant l’heure de jeu.Dylan Meiffret.
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