L’AS Monaco

Menés au score, les Monégasques ont su réagir pour ramener un point de Dijon. Mais ils ont tremblé dans les dernières secondes de la rencontre

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Publié le 23/02/2020 à 11:02, mis à jour le 23/02/2020 à 11:02
Wissam Ben Yedder a délivré quelques bons ballons, hier à Dijon.
Wissam Ben Yedder a délivré quelques bons ballons, hier à Dijon.

Dans ce genre de match, il ne faut pas prendre de but pour espérer l’emporter. Ça n’a pas été le cas et, au final, l’ASM peut s’estimer heureuse de ne pas perdre en Bourgogne après avoir été menée au score, quasiment contre le cours du jeu. Alors oui, les supporters peuvent regretter la maladresse de Slimani, mais ils peuvent aussi allumer un cierge pour Benjamin Lecomte qui a sauvé le point du nul dans les dernières secondes.

L’ex-montpelliérain a remporté son face-à-face avec Tavares. Un duel de western qui s’est bien terminé. Heureusement. Jusqu’à l’ouverture du score de Baldé pour Dijon (56’), le match n’avait rien de très palpitant. Monaco maîtrisait son sujet. Et puis le rythme s’est emballé.

Dans la minute qui a suivi la meilleure occasion monégasque d’ouvrir le score (Slimani, 55’), l’ASM a été punie. Presque sans prévenir. Une claque ! C’est pour cela qu’on aime le foot ou on le déteste, c’est selon. Slimani et Monaco peuvent se mordre les doigts. Avec plus de justesse dans le dernier geste, il y avait un vrai coup à faire face à une équipe difficile à manœuvrer à domicile. Dijon, qui n’a plus perdu à Gaston-Gérard en championnat depuis la 5e journée, aurait pu être mené à deux reprises. D’abord sur la frappe enroulée de Slimani bien détournée par Runarsson en première période, puis une nouvelle fois après la pause. Mais l’Algérien, étonnamment maladroit hier, a manqué la mire à la 55’.

Une poignée de seconde plus tard, Lecomte allait chercher le ballon dans ses filets. « Plus la saison avance et plus les matches sont fermés et il faut se méfier de la moindre action anodine », prévenait Youssouf Fofana en conférence de presse avant la rencontre. Hier, c’est sur cette même action anodine, après un ballon brûlant perdu à deux reprises alors que le onze de Moreno était jusqu’ici dans la maîtrise, que les Monégasques ont plongé. « Ce n’est pas la faute d’un seul joueur mais de cinq et nous allons regarder ça à la vidéo pour leur montrer ce qu’on doit améliorer et travailler », glissait, amer, l’entraîneur espagnol, tout de même satisfait de la prestation de ses joueurs. Pas question pour lui de faire le procès de Slimani. « Pour moi le plus important, c’est d’avoir des occasions. Pourquoi j’aurais dû changer un joueur qui s’est procuré autant d’occasions ? », poursuivait Moreno qui ne croit pas non plus en la malchance d’un soir : « Non ! Quand on a marqué dans les dernières minutes à Amiens ce n’était pas de la chance…. Ce qui m’aurait inquiété le plus c’est de ne pas avoir d’occasions ».

Dans les trente dernières minutes du match tout se jouait à quitte ou double. « On a deux balles de matches et j’ai plutôt l’impression que ce sont deux points qui nous échappent, mais ils ont eu aussi l’occasion de l’emporter », reconnaissait l’entraîneur dijonnais Stéphane Jobard. Au-delà du point du nul, il faut apprécier la dynamique positive de quatre matches sans défaite et la réaction d’orgueil d’une équipe menée au score. Il reste à gommer les petites erreurs, qui se paient cash en L1. Fofana le sait. Tout le monde est prévenu.

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