Kurzawa veut se faire sa place

Le mercato d'hiver réserve toujours des surprises. Layvin Kurzawa

Julien Chesnais Publié le 16/02/2013 à 07:15, mis à jour le 16/02/2013 à 11:58
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Layvin Kurzawa (ici contre Troyes en coupe de la Ligue) rêve de monter en L1 avec l'ASM. (Ph. E. Dulière)

Le mercato d'hiver réserve toujours des surprises. Layvin Kurzawa

ne vous dira pas le contraire. Sur le point d'être prêté à Brest pour gagner du temps de jeu, avec un accord trouvé le 26 janvier, le jeune arrière gauche a finalement été conservé dans l'effectif monégasque. Un retournement de situation qui réjouit le joueur de 20 ans : « J'étais content, car si le président lui-même (Dmitry Rybolovlev, ndlr) insiste pour que je reste, ça veut dire qu'on compte vraiment sur moi » .

Une marque de confiance qui résonne alors comme une chance pour Layvin. Le 4 février, soit une semaine après son "faux" départ en Bretagne, il est aligné face à Arles-Avignon (victoire 2-0), à la place de Georgios Tzavellas, suspendu. Le défenseur de 20 ans ne déçoit pas. Très actif, il est reconduit par l'entraîneur monégasque, Claudio Ranieri, lors du succès face au Havre quatre jours plus tard (2-1). Tzavellas était cette fois sur le banc des remplaçants. «C'est une satisfaction d'enchaîner deux bons matchs, reconnaît Layvin, j'attendais d'avoir la chance d'exprimer ce que je valais. Ce que je n'avais pas forcément su faire en début de saison. »

« Monter en ligue 1 serait magique »

Un début de saison que le jeune latéral gauche abordait pourtant dans la peau d'un titulaire. Mais une blessure aux ischios-jambiers est venue contrarier ses plans. Le Grec Tzavellas, revenu de Frankfort, a finalement pris sa place. Résultat, Layvin n'a été titularisé que six fois en Ligue 2 cette saison. Un choix qu'il respecte : « C'est la concurrence... Georgios a joué, il a fait ses matchs et je comprends qu'il ait pris ma place à un moment donné. Mais maintenant, c'est à mon tour ».

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 2011, il aimerait bien conquérir de nouveaux titres avec l'ASM : « J'espère qu'on sera champion en Ligue 2 cette saison. Monter en Ligue 1 avec Monaco serait magique ».

À 20 ans, Layvin se sent bien en Principauté. « Si j'ai du temps de jeu, je n'ai aucune raison de partir. L'ambiance est bonne dans le groupe, on est beaucoup de jeunes ». Après deux années passées au centre de pré-formation d'Aix-en-Provence, le natif de Fréjus rejoint le centre de formation de Monaco en 2007. « On était en contact avec pas mal de clubs, mais mes parents et moi, on est tombé sous le charme quand on a visité les installations ici. L'environnement est génial et en plus c'est juste à côté de chez moi, à Fréjus. »

Soutenu par son beau-père

Bien qu'installé à Beaulieu, (non titulaire du permis, il se fait emmener aux entraînements par son coéquipier Valère Germain), Layvin

conserve une relation forte avec ses parents.

Si son nom est hérité de sa mère, polonaise, sa passion du foot provient de son beau-père, Albert Teoro, un ancien joueur de Saint-Raphaël et de Fréjus : « Je le considère comme mon père, assure Layvin, c'est lui qui m'a élevé et qui m'a mis au foot » .

Si le jeune latéral gauche est aussi consciencieux pour son âge - «Je suis très exigeant sur mon hygiène de vie, le sommeil, la diététique » - son beau-père n'y est pas étranger. « À 17 ans, il était très fort et jouait à Cannes. Mais il n'a pas eu la même chance que moi. Il n'était pas très bien entouré. Tout ce qu'il n'a pas eu, il veut que je l'obtienne ».

Un soutien de tous les instants.« Il est derrière moi 24 h/24 et me remonte toujours le moral dans les moments difficiles, comme quand je ne joue pas » .

Infirmier de profession, Albert Teoro joue toujours au foot à Sainte-Maxime (PHA). Mais à 40 ans, il raccrochera les crampons l'an prochain : « Il va nous suivre encore de plus près, moi et mon petit frère de 13 ans qui est déjà très fort. Il joue à Fréjus/Saint-Raphaël mais Monaco le suit déjà !».

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