Clivio Piccione est satisfait. Le gérant du kart indoor de Monaco jette un œil dans le rétroviseur, en direction d'une seconde année de pratique, qui s'est achevée hier. Et il est plutôt content des chiffres de la fréquentation. Cette année, quelque 10 000 femmes, hommes ou enfants se sont assis dans un kart et ont filé sur la piste, en intérieur, du parking des Pêcheurs. C'est le même chiffre que l'an dernier. Sauf que cette année, il n'y avait pas l'effet nouveauté. Et puis, souligne Clivio Piccione, le contexte était largement moins favorable que l'an dernier : attentats de Paris, situation économique… Bref, «le bilan est plutôt positif», dit-il. Ce «nouveau succès», poursuit le gérant, «prouve que l'activité plaît toujours». Même si le démarrage a été «un peu plus lent que l'an dernier».
Le spectre de pratiquants est plutôt large, selon Clivio Piccione. Il y a des enfants, des adultes, des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des gens qui viennent en solo, des groupes… et des habitués. Qui reviennent souvent, pour pratiquer le karting. Les sports mécaniques «font partie de l'héritage de la Principauté», poursuit-il. Avec, en plus, une «touche écolo très importante pour la Principauté et pour nous» : les karts sont électriques.
Ce qui ressort de tous ces éléments, c'est que le kart indoor plaît. Mais pourquoi ? Il y a d'abord les horaires, qui permettent de pratiquer en sortant des cours ou du travail. Et puis, évidemment, le côté intérieur. Comme la piste est couverte, la météo n'a pas d'incidence sur la pratique… et l'activité peut donc se pratiquer avec des conditions dégradées, de la pluie, du vent… sans que cela ne gêne.
Il faut dire, aussi, que l'«offre n'est pas forcément importante dans notre région». Ce qui explique que des gens fassent de la route pour faire des tours de piste, en venant parfois de Saint-Tropez, Cannes, San Remo…
Vers une troisième saison?
Le bilan est donc assez satisfaisant. Clivio Piccione aimerait donc bien repartir pour une troisième saison. «Même s'il n'y a rien de signé, des pourparlers sont en cours avec le gouvernement, dit-il. Pour permettre de se développer cette activité sereinement dans les années qui viennent». Le gérant a déjà des pistes d'amélioration en tête, en vue d'une potentielle troisième saison. Développer la communication, par exemple. Histoire de faire connaître l'activité… et attirer un public plus large encore.
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