Bilan positif à Tokyo pour les athlètes monégasques, belles promesses pour l’avenir
Les six athlètes monégasques en lice aux Jeux olympiques de Tokyo ont signé des performances de qualité. Les regards se tournent déjà vers les olympiades de Paris en 2024.
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Stéphan Maggi, Comité olympique monégasquePublié le 02/08/2021 à 11:15, mis à jour le 02/08/2021 à 11:15
Les six athlètes monégasques en lice à Tokyo ont signé de belles performances, faisant honneur aux couleurs de la Principauté.Photo SM / COM
" Nous sommes fiers d’avoir trois femmes et trois hommes (première fois qu’il y avait une telle parité, ndlr). Cela montre que le sport se pratique de manière large et ouverte ", confiait Yvette Lambin-Berti, secrétaire générale du Comité olympique monégasque, avant les Jeux olympiques.
Au pays du Soleil-levant, les six athlètes monégasques, dont c’était la première participation, ont fait honneur aux couleurs de la Principauté. " Ils ont fait preuve de beaucoup de courage et de volonté ", souligne le prince Albert II.
Le bilan est plus que positif. Au Japon, Monaco n’a pas fait de la figuration, loin de là. " Nos athlètes se sont réalisés et se sont transcendés ", glisse avec satisfaction Yvette Lambin-Berti.
Des athlètes prometteurs
Quentin Antognelli (26 ans, aviron - skiff) s’est hissé en finale C et a terminé à une remarquable 15e place. Xiaoxin Yang (33 ans, tennis de table) a échoué en 16e de finale contre la numéro 2 mondiale.
Cédric Bessi (30 ans, judo, -73 kg) a gagné son premier combat par ippon avant de s’incliner face au futur médaillé de bronze.
Charlotte Afriat (18 ans, athlétisme -100 m) était dans les temps de son record personnel, tout comme Claudia Verdino (19 ans, natation - 100 m brasse) disqualifiée de manière assez improbable à cause de la vidéo (battement de pied).
Que dire, enfin, de Théo Druenne (16 ans, natation - 1 500 m nage libre) qui a explosé son temps, améliorant sa marque de plus de 20 secondes.
« La présence du souverain, un soutien »
Pour la première fois depuis le début de la pandémie, ces Jeux ont rassemblé le monde entier au travers de 205 comités olympiques nationaux, plus l’équipe olympique des réfugiés.
Le message d’unité et de solidarité envoyé est très fort.
Le Comité international olympique (CIO) n’a pas manqué d’ailleurs de modifier sa devise « Plus vite, plus haut, plus fort » pour inclure le mot « Ensemble », soulignant le besoin de solidarité pendant les moments difficiles, notamment durant la Covid-19.
Ensemble, c’est le terme qui résume parfaitement le très bel esprit d’équipe qui a régné au sein de la délégation « rouge et blanche ». Avec la présence toujours très appréciée du prince Albert II, au plus près pour encourager les athlètes.
" Le souverain est un soutien très précieux, reconnaissent les sportifs de la Principauté. C’est une source de motivation supplémentaire qui nous amène aussi quelque part à nous dépasser et à donner encore plus le meilleur de nous-mêmes. Il nous porte. Il a connu les Jeux, il connaît très bien le contexte de la compétition, il a toujours les mots justes. "
Les performances des Monégasques montrent le souhait commun d’aller de l’avant et marquent la volonté de ne jamais renoncer. Tokyo représente un moment d’espoir, mais aussi des émotions, vraies et belles - que seul cet événement peut procurer -, semant des étoiles dans les yeux des athlètes et aussi sans doute quelques graines de champions.
" Les Jeux olympiques, c’est kiffant et tout simplement magique ", déclare le jeune Théo Druenne.
Pour le sport monégasque, les résultats de cette édition nippone sont incontestablement synonymes de belles promesses pour l’avenir.
La page de l’aventure olympique tokyoïte tournée, il convient à présent de se projeter sur Paris. 2024, c’est déjà demain.
Le prince Albert II, ici aux côtés du rameur Quentin Antognelli, au plus près de la délégation monégasque.Photo SM / COM.
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